Fraîchement sacré champion de la Gold Cup 2025, Javier Aguirre, sélectionneur du Mexique, savoure une victoire précieuse face aux États-Unis (2-1), dans une finale disputée au NRG Stadium de Houston. Si le technicien de 66 ans se réjouit de conserver le trophée, il refuse de s’endormir sur ses lauriers. Son regard est déjà tourné vers la Coupe du Monde 2026, organisée en partie au Mexique.
Une victoire historique, mais des points à corriger
Avec ce 13e titre continental, le Mexique confirme sa suprématie dans la zone CONCACAF. Pourtant, Aguirre, fidèle à sa franchise, souligne les domaines à perfectionner : « Il y a encore du travail, notamment sur les phases arrêtées, la coordination du milieu et les transitions rapides. » Cette analyse lucide montre qu’il ne se contente pas des résultats, mais vise une progression continue.
Une dynamique positive au sein du groupe
Au-delà des aspects tactiques, Aguirre met en avant l’évolution de l’état d’esprit de ses joueurs. « Avant, certains venaient en sélection par obligation. Aujourd’hui, ils sont nombreux à vouloir rejoindre le groupe. Même ceux qui étaient éloignés souhaitent revenir. » Ce changement témoigne d’un collectif soudé, motivé et porté par un fort sentiment d’appartenance. Pour le coach, cette mentalité est l’un des fondements du succès.
Objectif 2026 : l’ambition reste intacte
Alors que les célébrations battent leur plein, Aguirre reste concentré sur le grand objectif à venir : la Coupe du Monde. « Cette victoire nous donne de l’énergie. Il nous reste un an pour bien nous préparer. » Conscient des attentes, il conclut avec humour : « Nous étions les favoris, nous avons assumé. Maintenant, je suis crevé, mais même Dieu ne m’enlèvera pas ma bière. »
