La préparation des Black Stars du Ghana pour la trêve internationale de septembre 2025 pourrait se faire sans Thomas Partey. Malgré son temps de jeu régulier avec Villarreal en Liga depuis le début de saison, le milieu de terrain ghanéen est confronté à une situation extra-sportive qui menace sa disponibilité en sélection.
Des ennuis judiciaires qui compliquent sa présence
Accusé de cinq chefs de viol et d’une agression sexuelle pour des faits remontant à 2021 et 2022, Thomas Partey a été inculpé cet été en Angleterre, peu après son départ d’Arsenal. Le 5 août dernier, il a comparu devant le tribunal de Westminster, avant d’être libéré sous caution conditionnelle.
Sa prochaine comparution est prévue le 2 septembre à l’Old Bailey, soit seulement deux jours avant le déplacement des Black Stars au Tchad pour la 7e journée des éliminatoires du Mondial 2026. Cette coïncidence pourrait pousser le sélectionneur Otto Addo à se priver de son vice-capitaine, malgré son importance sur le terrain.
Les Black Stars leaders mais sous tension
Sur le plan sportif, le Ghana domine le groupe I avec 15 points en six matchs et reste en bonne position pour décrocher une cinquième participation à la Coupe du monde. Le programme de septembre s’annonce toutefois décisif : un voyage périlleux au Stade Olympique Maréchal Idriss Déby Itno de N’Djamena face au Tchad (4 septembre), puis une réception du Mali à Accra le 8 septembre.
La probable absence de Thomas Partey, véritable cadre et métronome du milieu ghanéen, obligerait Otto Addo à trouver un nouvel équilibre. Entre enjeu judiciaire et impératif sportif, le Ghana pourrait être contraint de poursuivre sa campagne qualificative sans l’un de ses leaders.
