L’Italie a validé son billet pour les demi-finales de l’Euro féminin 2025, une performance historique qui n’avait plus été réalisée depuis 1997. Portées par un doublé de Cristiana Girelli, les Azzurre ont renversé la Norvège (2-1) dans un match intense. Le sélectionneur Andrea Soncin, ému par cette qualification, a tenu à rendre hommage aux anciennes joueuses italiennes qui ont posé les fondations de ce succès.
Une victoire historique et une pensée pour les anciennes
Andrea Soncin, sélectionneur de l’équipe italienne depuis la fin 2023, n’a pas caché sa joie après cette qualification. Pourtant, au-delà de l’exploit sportif, c’est la mémoire des générations précédentes qu’il a voulu mettre en lumière. « L’histoire s’écrit aussi grâce à celles qui sont venues avant. Nous devons beaucoup à toutes ces joueuses qui ont évolué dans l’ombre, sans les moyens actuels, mais avec la même passion », a-t-il déclaré. Ce respect du passé résonne comme une reconnaissance pour toutes celles qui ont contribué à l’essor du football féminin italien.
Girelli, héroïne du soir et porte-voix d’un groupe soudé
Cristiana Girelli, auteure des deux buts italiens dont un de la tête dans les derniers instants, a souligné la force collective du groupe. L’attaquante de la Juventus a dédié la victoire « aux 23 filles de l’équipe, mais aussi à toutes celles qui, depuis chez elles, vibrent pour ce parcours ». Elle a aussi salué les qualités humaines d’Andrea Soncin, qu’elle décrit comme un entraîneur à l’écoute, humble et profondément inspirant. Selon elle, sa présence renforce la cohésion et la confiance du groupe.
Cap sur les demi-finales, avec confiance et ambition
La fête a été totale au Stade de Genève, où les Italiennes ont célébré leur qualification avec leurs supporters. Andrea Soncin a insisté sur l’importance de savourer ces moments uniques : « Ce que nous vivons est exceptionnel, il faut le goûter pleinement avant de se tourner vers la suite. » L’Italie affrontera désormais le vainqueur du duel entre l’Angleterre et la Suède. Peu importe l’adversaire, les Azzurre se savent capables de continuer à écrire l’histoire.
