Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu son verdict dans l’affaire opposant Dani Alves au club mexicain des Pumas UNAM. L’ancien latéral brésilien devra verser une indemnité au club, conséquence directe de la résiliation de son contrat à la suite de son inculpation pour agression sexuelle en Espagne en 2023. Une nouvelle page sombre dans la carrière du joueur, désormais éclipsée par ses déboires judiciaires.
Le TAS tranche en faveur des Pumas
Saisi par le club universitaire après la rupture de contrat de Dani Alves, le TAS a confirmé l’existence d’un préjudice subi par les Pumas. Mais contrairement à la FIFA, qui avait déjà fixé un montant d’indemnisation, l’instance a jugé nécessaire d’aller plus loin. Selon la décision rendue, les dommages et intérêts devront être supérieurs, afin de compenser non seulement les pertes sportives et économiques, mais aussi l’impact institutionnel de cette affaire qui a terni l’image du club mexicain.
Un recrutement qui s’est vite transformé en fiasco
Arrivé en grande pompe en 2022, Dani Alves devait incarner le projet sportif et médiatique des Pumas. Ancien joueur du FC Barcelone et star mondiale, il n’a cependant disputé que quelques mois sous les couleurs du club avant que son contrat ne soit résilié à la suite de son arrestation. Pour l’institution mexicaine, cette situation a causé un préjudice considérable, aussi bien en termes de résultats sportifs que d’image. Depuis, la direction n’a cessé de réclamer justice et réparation.
Dani Alves, une fin de carrière assombrie
Cette condamnation représente un nouveau revers pour Dani Alves, déjà empêtré dans ses démêlés judiciaires en Espagne. L’ancien capitaine de la Seleção, autrefois considéré comme l’un des meilleurs latéraux de l’histoire, voit sa fin de carrière marquée par des affaires extra-sportives qui éclipsent ses exploits passés. Pour les Pumas, cette décision du TAS constitue une victoire juridique et symbolique, mettant un terme à un feuilleton qui aura durablement marqué l’institution.