Coupe du Monde 2026 : l’Iran craint un refus de visas pour ses joueurs aux États-Unis

Par N .M
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À moins d’un an du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, un climat diplomatique tendu entoure la préparation de l’équipe nationale iranienne. Les autorités de Téhéran redoutent que Washington refuse la délivrance de visas aux joueurs et membres du staff pour leur participation au tournoi.

L’inquiétude grandit à Téhéran

Selon le quotidien espagnol Mundo Deportivo, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismail Baghaei, a exprimé les préoccupations de son gouvernement quant au traitement que pourraient subir les footballeurs iraniens.

« Nous espérons que le gouvernement des États-Unis s’abstiendra de politiser le domaine sportif. En tant que l’un des hôtes de la Coupe du monde, il a des responsabilités claires et spécifiques envers les délégations sportives de tous les pays », a-t-il déclaré.

Le diplomate a également mis en garde contre « l’utilisation abusive du statut d’hôte à des fins politiques contre les footballeurs iraniens », appelant à maintenir la neutralité du sport malgré les tensions persistantes entre les deux nations.

Des précédents diplomatiques préoccupants

Baghaei a rappelé plusieurs incidents récents qui nourrissent les craintes de l’Iran. Parmi eux, le refus de visas opposé aux joueurs iraniens lors du Championnat du Monde de Polo 2025 organisé en Virginie, ainsi que les restrictions imposées aux diplomates iraniens durant l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Ces épisodes font craindre une répétition du scénario à l’occasion de la Coupe du Monde 2026, malgré les obligations internationales des pays hôtes vis-à-vis des délégations sportives étrangères.

La FIFA appelée à garantir la neutralité

Face à ces inquiétudes, les autorités iraniennes assurent suivre la situation de près avec la FIFA et d’autres instances sportives internationales, dans l’espoir que la délivrance des visas se fera dans les délais.

Ce nouvel épisode intervient dans un contexte de relations toujours tendues entre Téhéran et Washington depuis la Révolution iranienne de 1979, récemment ravivées par les bombardements de sites nucléaires iraniens menés par les États-Unis en juin dernier.

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