Gros coup de tonnerre en Amérique du Sud : Botafogo, tenant du titre et considéré comme l’un des favoris de la Copa Libertadores 2025, a quitté la compétition dès les huitièmes de finale. Malgré un mercato ambitieux initié par son propriétaire John Textor, le club brésilien n’a pas réussi à franchir l’obstacle Quito, battu au cumul des deux rencontres (2-1).
Un champion en titre déjà hors course
Après avoir remporté pour la première fois de son histoire la Copa Libertadores en 2024, Botafogo nourrissait de grandes ambitions pour cette édition. Le club carioca s’était même imposé lors du match aller face aux Équatoriens, laissant espérer une qualification tranquille. Mais le retour a tourné au cauchemar : Quito, solide et réaliste, a inversé la tendance et scellé l’élimination du champion en titre. Une désillusion immense pour les supporters, qui espéraient revivre un parcours historique.
Un mercato ambitieux mais sans réussite immédiate
Porté par John Textor, propriétaire du club et investisseur du groupe Eagle Football, Botafogo avait procédé à un recrutement XXL pour renforcer son effectif. L’objectif était clair : confirmer sur la scène continentale et viser un deuxième sacre consécutif. Pourtant, malgré des arrivées de joueurs réputés, la mayonnaise n’a pas pris lors de ce huitième de finale. L’élimination pose désormais la question de l’équilibre entre investissements massifs et stabilité collective, indispensable pour briller dans une compétition aussi exigeante que la Libertadores.
Un avenir à reconstruire rapidement
Cette sortie prématurée contraint Botafogo à revoir ses priorités pour la saison. En championnat national, le club devra redresser la barre afin de rester compétitif et s’assurer une place pour la prochaine édition de la Libertadores. L’échec rappelle également que la gloire acquise en 2024 ne garantit pas la continuité au plus haut niveau. John Textor et son staff devront tirer les leçons de cette déconvenue pour bâtir un projet durable, capable de rivaliser avec les grandes puissances sud-américaines.
