Comme chaque année, le Ballon d’Or suscite son lot de controverses. La cérémonie 2025, qui a consacré Ousmane Dembélé, n’a pas échappé à cette règle, provoquant réactions et débats sur plusieurs classements jugés surprenants ou injustes.
Des outsiders espagnols frustrés par le classement de Fabian Ruiz et Pedri
Le PSG et l’Espagne ont particulièrement réagi à la position de Fabian Ruiz (24e) et Pedri (11e). Métronome du milieu parisien, Ruiz a brillé dans une saison européenne exceptionnelle, et beaucoup estiment qu’il méritait mieux que de figurer derrière Jude Bellingham, Alexis Mac Allister ou Lautaro Martínez. Pedri, auteur d’un doublé Liga-Coupe du Roi et demi-finaliste de Ligue des Champions avec le Barça, a lui aussi été jugé trop bas dans le classement, au grand dam des observateurs espagnols.
Cole Palmer et Nuno Mendes au cœur des critiques
Le top 10 a également suscité des interrogations, notamment pour Cole Palmer (8e) et Nuno Mendes (10e). Bien que le latéral portugais ait contribué au quadruplé du PSG et remporté la Ligue des Nations, certains pensent que ses performances surpassaient celles de l’attaquant anglais de Chelsea. Pour Palmer, la critique se fonde sur le fait qu’il aurait été favorisé statistiquement par la récente victoire en Coupe du Monde des Clubs, comparé à Mendes et Hakimi, pourtant incontournables dans l’effectif parisien.
Raphinha et Achraf Hakimi : les oubliés des fans
D’autres débats ont porté sur Achraf Hakimi, auteur d’une saison impressionnante (11 buts, 16 passes décisives), et sur Raphinha, cinquième, alors que ses performances au Barça auraient pu lui valoir un meilleur classement. Les Catalans estiment que l’international brésilien, avec 34 buts et 2 passes décisives, aurait dû être mieux récompensé, au détriment de Mohamed Salah, sacré sur la base d’une Premier League remportée et de 29 buts inscrits.
Le classement final du Ballon d’Or 2025 illustre une fois encore la difficulté d’établir une hiérarchie parfaite, mêlant statistiques, titres collectifs et perception du public. Les discussions et polémiques continueront jusqu’à la prochaine édition en 2026.
