Alors que les spéculations autour du futur lauréat du Ballon d’Or 2025 s’intensifient, Hervé Renard a décidé de s’écarter des sentiers battus en désignant son propre favori. Interrogé récemment à ce sujet, l’actuel sélectionneur de l’Arabie saoudite a surpris en évoquant non pas les habituels prétendants offensifs comme Lamine Yamal ou Ousmane Dembélé, mais le défenseur marocain Achraf Hakimi. Selon lui, le joueur du Paris Saint-Germain a réalisé une saison d’exception, au point de mériter la plus haute distinction individuelle du football mondial.
Renard, un soutien fort pour un joueur souvent sous-estimé
Pour Hervé Renard, Hakimi ne reçoit pas la reconnaissance qu’il mérite. « C’est l’un des meilleurs joueurs du monde aujourd’hui », a-t-il affirmé sans détour. L’ex-sélectionneur du Maroc, qui connaît bien le latéral droit pour l’avoir dirigé, insiste sur la régularité, la constance et l’impact du joueur tout au long de la saison. En plus de ses performances solides avec le PSG, Hakimi s’est également illustré par sa polyvalence, sa capacité à défendre avec rigueur et à se projeter offensivement, faisant de lui un véritable moteur sur son flanc.
Des performances qui parlent pour lui
Lors de la saison 2024-2025, Achraf Hakimi a été l’un des éléments clés du Paris Saint-Germain, aussi bien en Ligue 1 que sur la scène européenne. Sa capacité à faire la différence dans les grands rendez-vous, sa discipline tactique et son influence sur le jeu parisien ont été saluées à plusieurs reprises. En plus de ses qualités techniques, son engagement et son leadership ont contribué à la conquête du titre de champion d’Europe par le PSG. Dans un poste souvent négligé dans les courses au Ballon d’Or, Hakimi se démarque par une constance rare à très haut niveau.
Un signal fort en faveur des défenseurs africains
La déclaration d’Hervé Renard relance également le débat sur la représentation des joueurs africains et des défenseurs dans l’attribution du Ballon d’Or. Depuis George Weah en 1995, aucun joueur africain n’a remporté ce trophée prestigieux, et les défenseurs sont très rarement récompensés, à l’image de Fabio Cannavaro en 2006. Le soutien du technicien français envers Hakimi pourrait donc être perçu comme un plaidoyer plus large en faveur de la diversité des profils honorés par ce prix. Si le Marocain ne figure pas encore parmi les favoris des bookmakers, la voix d’un entraîneur respecté comme Renard pourrait faire évoluer les mentalités.