La prochaine Coupe du monde approche à grands pas et le tableau des participants se précise. Sur les 48 nations attendues en 2026, 42 ont déjà validé leur présence.
Il reste désormais six places à attribuer, réparties entre les barrages européens et intercontinentaux prévus en mars. Entre sélections historiques, nouveaux venus et retours inattendus, le Mondial organisé aux États-Unis, au Mexique et au Canada promet une édition riche en diversité.
42 équipes déjà qualifiées, dont plusieurs nouveaux venus inattendus
La dernière vague de rencontres a permis d’officialiser trois nouveaux qualifiés issus de la zone Concacaf : le Panama, Haïti et Curaçao. Pour Haïti, il s’agit d’un retour attendu depuis sa première participation en 1974. Quant à Curaçao, l’île devient le pays le moins peuplé jamais qualifié pour une Coupe du monde, un exploit d’autant plus marquant qu’elle rejoint la liste des novices avec l’Ouzbékistan, la Jordanie et le Cap-Vert.
Du côté africain, les neuf représentants sont connus : Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie, Ghana, Sénégal, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud et Cap-Vert. En Amérique du Sud, les habituels géants — Argentine, Brésil, Uruguay — seront bien présents, accompagnés de la Colombie, l’Équateur et le Paraguay. L’Asie, elle, envoie huit nations, dont le Japon, la Corée du Sud, l’Australie ainsi que deux premiers participants. Enfin, la Nouvelle-Zélande domine de nouveau l’Océanie et décroche son billet.
Barrages européens : seize nations pour quatre tickets seulement
La bataille sera intense en Europe, où seize équipes doivent encore jouer leur avenir mondial. Parmi elles figurent plusieurs sélections de renom comme l’Italie, la Suède, le Danemark, la Turquie, la Pologne ou encore l’Ukraine. Toutes seront réparties dans quatre voies de qualification distinctes, chacune avec une demi-finale puis une finale sur un match unique. Les quatre vainqueurs rejoindront les qualifiés d’office, complétant ainsi le contingent européen.
Le tirage au sort, prévu à Zurich, déterminera les affiches qui façonneront ce dernier sprint vers la phase finale. Certaines sélections au pedigree prestigieux risquent encore de manquer le rendez-vous, rendant ces barrages particulièrement attendus.
Barrages intercontinentaux : six équipes pour deux tickets mondiaux
Les deux derniers billets seront attribués via les barrages intercontinentaux, programmés les 23 et 31 mars. Les participants viennent de cinq confédérations différentes : la RD Congo pour l’Afrique, l’Irak pour l’Asie, la Bolivie pour l’Amérique du Sud, la Nouvelle-Calédonie pour l’Océanie, ainsi que la Jamaïque et le Suriname pour la Concacaf.
La RD Congo et l’Irak, mieux classés au ranking FIFA, entreront directement en finale. Les autres devront se départager en demi-finale pour gagner le droit d’affronter ces deux têtes de série. La Nouvelle-Calédonie, dernier au classement parmi les barragistes, tentera de créer un exploit historique en visant une première qualification.

