La première journée de Serie A a offert deux scénarios bien différents pour deux prétendants aux places européennes. La Juventus a parfaitement débuté sa saison en disposant de Parme (2-0), grâce notamment à son nouvel attaquant Jonathan David, décisif dès ses débuts. À l’inverse, l’Atalanta a connu une soirée frustrante, contrainte au nul (1-1) par un promu ambitieux, Pise.
Une Juventus déjà efficace
Sous la houlette d’Igor Tudor, la Juventus a montré un visage solide et conquérant. Longtemps accrochés, les Bianconeri ont trouvé l’ouverture à l’heure de jeu grâce à Jonathan David (59e), servi par Kenan Yildiz, étincelant dans son rôle de créateur. Entré en fin de match, Dušan Vlahović a doublé la mise à la 84e minute, lui aussi parfaitement lancé par Yildiz. Réduits à dix après l’expulsion de Combiaso (83e), les Parmesans n’ont pas su inquiéter la Juve, qui signe une victoire convaincante et lance idéalement son championnat.
Yildiz, le facteur X turinois
S’il fallait retenir un homme de ce succès, ce serait Kenan Yildiz. Le jeune international turc a été décisif sur les deux buts de son équipe, confirmant sa montée en puissance dans l’effectif bianconero. Sa complicité avec Jonathan David, déjà perceptible, laisse entrevoir une association prometteuse pour la saison. Tudor, qui a relégué Vlahović au rôle de joker de luxe, semble miser sur ce duo pour redonner à la Juve un visage offensif conquérant.
L’Atalanta piégée par le promu Pise
De son côté, l’Atalanta a manqué d’efficacité et laisse filer deux points à domicile. Une erreur défensive a conduit Hien à marquer contre son camp (26e), donnant l’avantage à Pise. Malgré l’égalisation rapide de Scamacca (50e), la Dea n’a pas su convertir ses nombreuses occasions. Ivan Juric devra rapidement corriger ce manque de réalisme, au risque de compromettre des points précieux face à des adversaires supposés plus accessibles.
