Le Chili vient de vivre un nouveau revers majeur dans sa quête pour la Coupe du Monde 2026. Après une défaite 2-0 contre la Bolivie, la sélection chilienne est désormais reléguée à la dernière place du classement des éliminatoires sud-américains, compromettant sérieusement ses chances de qualification. Pour Alexis Sánchez, figure emblématique de la « génération dorée », ce moment est un tournant douloureux, symbolisant la fin d’une époque glorifiée par les titres en Copa America 2015 et 2016.
Une élimination lourde de conséquences pour le Chili
Le Chili va vraisemblablement manquer sa troisième Coupe du Monde consécutive après cette nouvelle défaite face à la Bolivie, une équipe pourtant considérée comme moins expérimentée. Les qualifications CONMEBOL, où dix équipes s’affrontent en tournoi à la ronde, ne laissent que peu de place à l’erreur. Seules les six premières nations décrochent une qualification directe, et à ce stade, le Chili est distancé.
Si l’Argentine, les Équateurs et le Brésil ont déjà assuré leur présence au Mondial 2026, les espoirs chiliens s’amenuisent face à une Bolivie motivée par la possibilité d’accéder au barrage intercontinental. Jouer à plus de 4 000 mètres d’altitude à El Alto n’a pas aidé les Chiliens, qui ont encaissé un but rapide dès la 5e minute, suivi d’un second dans le temps additionnel.
La fin d’une ère dorée pour le football chilien
Alexis Sánchez ne cache pas sa douleur face à la situation actuelle de la Roja. La célèbre génération qui a dominé le football sud-américain au milieu des années 2010, notamment avec deux victoires en Copa America, semble désormais tourner la page. « La génération dorée est enterrée, et je suis le dernier », a-t-il déclaré avec émotion, témoignant du poids de l’échec.
Avec 166 sélections et 51 buts, Sánchez est l’un des joueurs les plus capés et influents de l’histoire du Chili. Son engagement et son leadership n’ont toutefois pas suffi à éviter la crise qui secoue aujourd’hui la sélection nationale, en pleine phase de transition.
Un avenir incertain mais l’espoir de reconstruction
Malgré la déception, Alexis Sánchez appelle à la persévérance et à la reconstruction. « Nous devons demander pardon au peuple chilien », a-t-il ajouté, tout en soulignant que des changements sont déjà en cours. La sélection chilienne, qui peine à retrouver un équilibre, devra s’appuyer sur une nouvelle génération pour tenter de redresser la barre.
Alors que le Mondial 2026 approche, avec un format élargi à 48 équipes et une organisation commune entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, le Chili devra relever un défi immense pour revenir sur la scène mondiale. La route s’annonce longue, mais l’espoir demeure.
