C’était pressenti depuis plusieurs mois, c’est désormais officiel : Ronaldo Nazário cède sa participation majoritaire au Real Valladolid.
Quelques semaines après la relégation du club en deuxième division espagnole, le communiqué est tombé. Un groupe d’investisseurs nord-américain, soutenu par un fonds européen, reprend le contrôle du club, sous réserve de validation par le Conseil Supérieur des Sports (CSD). Retour sur les raisons de cette vente et le bilan contrasté de l’ancien Ballon d’Or à la tête du club.
Un transfert de propriété attendu et désormais acté
Le Real Valladolid a annoncé ce vendredi qu’un accord définitif a été trouvé pour le transfert de la majorité des parts du club. L’acquéreur est un groupe d’investissement nord-américain, épaulé financièrement par un fonds européen. L’opération reste soumise à l’approbation du CSD, comme l’exige la réglementation espagnole. Ce changement intervient après une nouvelle descente en Liga 2, scellant une période d’instabilité sportive.
Le bilan mitigé de Ronaldo à la tête du club
Président depuis 2018, Ronaldo Nazário n’a jamais réussi à stabiliser durablement le Real Valladolid en Liga. Sous sa direction, le club a connu trois relégations et deux promotions, illustrant une gestion sportive en dents de scie. Son ambition de faire du club un candidat aux compétitions européennes, notamment en visant la Ligue des Champions, est restée hors de portée. Malgré quelques efforts pour moderniser les infrastructures, le projet est resté inachevé.
Une vente estimée à 40 millions d’euros
Selon les premières estimations, la transaction se situerait autour de 40 millions d’euros. Un montant qui reflète à la fois la valeur du club et les limites du projet Ronaldo. Pour l’ancienne star brésilienne, cette cession marque la fin d’un chapitre de près de sept ans, où les ambitions ont souvent dépassé les résultats. Le futur du Real Valladolid se jouera désormais sous pavillon nord-américain, avec de nouvelles ambitions à venir.
