Interrogé sur les nommés aux Trophées UNFP 2025, Roberto De Zerbi, entraîneur de l’Olympique de Marseille, n’a pas caché sa frustration. Bien que non retenu dans la liste des cinq meilleurs entraîneurs de la saison, l’Italien a préféré détourner l’attention de sa propre mise à l’écart pour dénoncer une injustice qu’il juge bien plus grave : l’absence totale de joueurs marseillais parmi les nommés.
« Ces cinq entraîneurs nommés (Luis Enrique, Bruno Genesio, Adi Hütter, Liam Rosenior, Éric Roy), ce sont des grands entraîneurs ! Il n’y a pas de jalousie. Ce qui m’agace, c’est de ne pas voir Rabiot et Greenwood dans les meilleurs joueurs du championnat. C’est énervant, j’ai fumé 5 ou 6 cigarettes de plus et je suis passé à autre chose… », a-t-il déclaré avec franchise.
Une saison marseillaise sous-estimée ?
Sous la houlette de De Zerbi, l’OM a pourtant réalisé une saison solide, enchaînant les performances convaincantes en championnat comme en compétitions européennes. Adrien Rabiot s’est imposé comme un cadre au milieu de terrain, tandis que Mason Greenwood, prêté par Manchester United, a régulièrement fait trembler les filets.
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L’absence de reconnaissance officielle interroge donc. Pour De Zerbi, c’est un signal inquiétant qui ne reflète pas la réalité sportive de son équipe : « On peut débattre des performances, mais il y a un moment où il faut regarder les faits. Rabiot a été irréprochable, Greenwood décisif. »
Un message fort à la Ligue 1 et à l’UNFP
En prenant la parole sur ce sujet, Roberto De Zerbi envoie un message clair : les performances collectives et individuelles de Marseille ne doivent pas être ignorées. Son coup de gueule, teinté d’ironie mais ferme, soulève une problématique récurrente dans les distinctions individuelles : les choix de nomination peuvent parfois sembler déconnectés du terrain.
Alors que les Trophées UNFP visent à récompenser l’excellence du football français, l’absence de tout représentant marseillais dans les principales catégories fait tâche pour un club de l’envergure de l’OM. Le coup de gueule de De Zerbi, s’il n’en changera probablement pas le palmarès, aura au moins eu le mérite de lancer le débat.