L’avenir de Manuel Pellegrini au Real Betis semble plus incertain que jamais. Alors que son contrat arrive à échéance en juin 2025, le technicien chilien n’a toujours pas trouvé d’accord pour prolonger. Son nom circule désormais avec insistance du côté de la sélection nationale du Chili, ce qui laisse planer le doute sur son futur à Séville.
Un cycle qui touche peut-être à sa fin à Séville
Arrivé à la tête du Betis en juillet 2020 après le départ de Rubi, Pellegrini a profondément marqué le club andalou. Surnommé “l’Ingénieur”, il a su redonner une identité claire à l’équipe, mêlant rigueur tactique et football offensif. Sous sa direction, le club a retrouvé l’Europe à plusieurs reprises et a surtout remporté la Coupe du Roi en 2022, un trophée historique qui a renforcé son lien avec les supporters verdiblancos.
Cependant, après plusieurs saisons de stabilité, un certain essoufflement semble se faire sentir. L’absence d’avancées dans les discussions autour de sa prolongation pousse à croire que le cycle Pellegrini pourrait toucher à sa fin à l’issue de la saison 2025-2026.
Le Chili rêve de faire revenir son “architecte”
Au pays, la Fédération chilienne verrait d’un très bon œil un retour de Pellegrini, dont l’expérience en Europe est unanimement saluée. Le sélectionneur actuel pourrait quitter son poste à la fin des qualifications pour le Mondial 2026, ouvrant la voie à un technicien chevronné pour redonner de l’élan à la Roja.
Interrogé sur cette possibilité, Pellegrini est resté mesuré : « Je vis le présent, le futur se dessinera naturellement, que ce soit au Betis, au Chili ou ailleurs. »
Un choix entre cœur et raison
Le dilemme qui s’offre à Pellegrini n’est pas seulement sportif. Rejoindre la sélection nationale représenterait une consécration symbolique, tandis que rester au Betis serait la continuité d’un projet maîtrisé. Fidèle à sa philosophie, l’entraîneur chilien devrait trancher selon ses convictions, guidé par la passion plus que par la pression.