Nigeria : Victor Osimhen touché à la cheville, une absence lourde de conséquences

Par N .M
2 min de lecture

Le Nigeria et Galatasaray doivent composer sans leur star. Sorti blessé samedi lors de la victoire des Super Eagles face au Rwanda (1-0) en éliminatoires du Mondial 2026, Victor Osimhen souffre d’une entorse modérée de la cheville. Une nouvelle qui tombe au plus mauvais moment, alors que son pays joue une qualification cruciale et que son club turc s’apprête à entrer dans une période décisive.

Un diagnostic rassurant mais une absence certaine

L’attaquant de 26 ans, touché après un duel à Uyo, a dû quitter la pelouse prématurément, suscitant l’inquiétude. Ce mardi, Galatasaray a communiqué les résultats des examens. Le médecin du club, Yener İnce, a précisé qu’il s’agissait d’un « étirement avec saignement des ligaments », nécessitant un traitement immédiat. Si la blessure n’impose pas d’opération, elle éloignera tout de même l’ancien Napolitain des terrains pour plusieurs semaines.

Coup dur pour les Super Eagles et Osimhen

Auteur de trois buts en autant de matchs qualificatifs, Osimhen manquera le choc face à l’Afrique du Sud, leader du groupe C. Une rencontre décisive puisque le Nigeria, troisième à six longueurs des Bafana Bafana, joue une grande partie de son avenir dans la course à la Coupe du monde 2026. Sans leur buteur vedette, les Super Eagles devront se tourner vers Cyriel Dessers, Ademola Lookman ou encore Tolu Arokodare, héros contre le Rwanda. Mais aucun ne possède l’impact ni l’aura de l’ancien joueur de Naples.

Galatasaray également privé de son atout majeur

La blessure d’Osimhen est tout aussi problématique pour Galatasaray. Étincelant depuis son arrivée estivale (2 buts en 2 matchs de Süper Lig), il ne participera pas à la prochaine rencontre contre Eyüpsor ni au déplacement crucial en Ligue des champions face à l’Eintracht Francfort. Une double absence qui pèse lourd pour le club stambouliote, privé de sa recrue phare à un moment charnière de la saison.

En attendant son retour, annoncé d’ici quelques semaines, Nigeria comme Galatasaray devront apprendre à survivre sans leur leader offensif.

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