Contre toute attente, Nico Williams a décidé de prolonger son contrat avec l’Athletic Bilbao jusqu’en juin 2035. Un engagement fort dans un club unique, mais un pari qui pourrait aussi restreindre ses ambitions sportives.
Une prolongation surprise malgré les convoitises
Alors que le FC Barcelone, le Bayern Munich et Arsenal suivaient de près le dossier, la pépite basque de 22 ans a fait le choix de la stabilité. La clause libératoire, auparavant fixée à 58 millions d’euros, a été portée à 100 millions, rendant tout transfert presque impossible. Cette décision est venue clore un long feuilleton où le Barça semblait avoir une longueur d’avance, sans toutefois parvenir à concrétiser une offre viable sur le plan financier.
Un choix dicté par l’identité du club
L’Athletic Bilbao n’est pas un club comme les autres. Sa politique de formation exclusivement basque renforce l’attachement des joueurs locaux. Pour Nico et son frère Iñaki, enfants d’immigrés ghanéens, l’Athletic a représenté un refuge et une plateforme d’expression. Toutefois, cette loyauté a parfois un revers : critiques virulentes de certains supporters, pressions identitaires… et un isolement sportif progressif.
Nico Williams, fidélité ou frein à l’ambition ?
Nico Williams a déjà remporté la Copa del Rey 2024, mais les ambitions de l’Athletic restent limitées à l’échelle nationale. En restant, il mise sur la légende locale plutôt que sur la quête de trophées réguliers en Europe. L’avenir dira s’il pourra faire grandir Bilbao avec lui ou s’il aura enfermé son talent dans un cocon trop étroit. Une chose est sûre : sa fidélité est totale. À lui de transformer cette stabilité en tremplin vers l’excellence.