Mondial des clubs : le PSG vise la première place face au Botafogo

Par N .M
3 min de lecture

Éblouissant lors de son entrée en lice contre l’Atlético de Madrid (4-0), le Paris Saint-Germain entend confirmer sa supériorité dans le groupe B du Mondial des clubs 2025. Dans la nuit de jeudi à vendredi (03h00), les Parisiens affrontent le Botafogo, un adversaire particulier puisqu’il est dirigé par John Textor, également propriétaire de l’OL.

Le PSG dans une dynamique irrésistible

Vainqueur de la dernière Ligue des champions après une finale écrasante face à l’Inter (5-0), le PSG a parfaitement lancé sa campagne mondiale en humiliant l’Atlético au Rose Bowl de Pasadena. Une démonstration de force qui le positionne comme l’un des grands favoris du tournoi. Face à Botafogo, puis aux Seattle Sounders lundi prochain, les hommes de Luis Enrique entendent sécuriser la première place du groupe pour rejoindre Atlanta et affronter le deuxième du groupe A en huitièmes de finale.

Duel pimenté par les tensions entre dirigeants

Le choc face à Botafogo ne se résume pas au terrain. Le club brésilien appartient au groupe Eagle Football Holdings de John Textor, en conflit notoire avec Nasser Al-Khelaïfi. Les deux hommes, opposés dans leur vision économique du football, s’étaient violemment accrochés lors d’une visioconférence en 2024. Textor, jamais avare de provocation, avait même qualifié le PSG de « petit club ». Mais depuis, les tensions se sont apaisées : l’Américain s’est excusé, a assisté à un match au Parc des Princes, et les deux dirigeants semblent désormais vouloir œuvrer ensemble pour l’avenir du football français.

Botafogo veut résister mais connaît ses limites

Champion du Brésil et vainqueur de la Copa Libertadores, Botafogo s’avance avec ambition mais aussi lucidité. Déjà battus 2-1 par Seattle lors de leur premier match, les Brésiliens savent qu’ils auront peu de chances de dominer face à un PSG en pleine confiance. Renato Paiva, leur entraîneur, en est conscient : « C’est notre ADN d’avoir le ballon, mais contre Paris, ce sera compliqué ». Il retrouvera à cette occasion deux anciens protégés de Benfica, Gonçalo Ramos et João Neves, avec humour et lucidité : « S’ils marquent contre moi, je les giflerai tous les deux », a-t-il plaisanté. Du côté parisien, Vitinha a résumé l’ambiance avec clarté : « Maintenant, c’est au tour de Botafogo ».

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