Organisée pour la première fois au format élargi à 32 équipes, la Coupe du monde des clubs 2025 a dépassé toutes les attentes en matière de revenus.
Avec un chiffre d’affaires de 2,1 milliards de dollars générés en seulement 63 matchs, la FIFA célèbre un succès économique inédit. Son président, Gianni Infantino, n’a pas caché sa satisfaction, affirmant que cette nouvelle compétition marque un tournant dans l’histoire du football mondial.
Un modèle économique sans précédent
Réunie à New York, la FIFA a révélé que cette première édition avait rapporté en moyenne 33 millions de dollars par match, des niveaux de rentabilité jamais atteints pour une compétition de clubs. Infantino n’a pas hésité à comparer cette performance à celle de l’UEFA : « Aucun autre tournoi n’a atteint une telle rentabilité par rencontre. » Un tacle à peine voilé adressé à la Ligue des champions, bien que cette dernière reste largement en tête en revenus annuels globaux.
Des critiques sur les tribunes clairsemées… relativisées
Malgré certaines images d’enceintes partiellement vides, Infantino a tempéré les critiques : « Je préfère 35.000 personnes dans un stade de 80.000 que 20.000 dans un stade plein. Nos chiffres battent des records. » L’organisation a également dû s’adapter aux fortes chaleurs estivales nord-américaines, en programmant des pauses rafraîchissantes et en arrosant abondamment les pelouses. Pour les éditions futures, davantage de matchs devraient se jouer dans des stades couverts.
Le soutien politique et une finale prestigieuse
Enfin, Gianni Infantino a tenu à remercier Donald Trump, de retour au pouvoir aux États-Unis, pour son appui logistique et politique. Le président américain assistera à la grande finale entre le Paris Saint-Germain et Chelsea, prévue ce dimanche au MetLife Stadium, à l’ouest de New York. Une rencontre de gala qui viendra clore un tournoi déjà entré dans l’histoire par ses chiffres vertigineux.