Mondial 2026 : Gattuso critique l’Amérique du Sud et l’Afrique, Dibu Martinez contre-attaque sèchement

Par N .M
3 min de lecture

Les qualifications pour la Coupe du monde 2026 continuent d’alimenter tensions et débats entre les différentes confédérations. Alors que l’Italie peine dans son groupe et semble se diriger vers les barrages, Gennaro Gattuso a dénoncé un système qu’il juge profondément déséquilibré. Ses propos ont rapidement fait réagir Emiliano Martinez, le gardien argentin, fidèle défenseur du football sud-américain et réputé pour ses réponses sans filtre.

Gattuso dénonce un modèle “trop exigeant” pour l’Europe

Face à une situation de plus en plus délicate, Gattuso multiplie les sorties médiatiques. L’Italie, déjà absente des Mondiaux 2018 et 2022, joue une nouvelle fois sa qualification sous pression, dominée pour l’instant par une Norvège en tête du groupe.
Frustré par la configuration actuelle, le sélectionneur italien n’a pas hésité à pointer du doigt les différences entre zones géographiques. Selon lui, l’Europe évolue dans « un système nettement plus complexe », tandis que d’autres continents bénéficieraient de chemins beaucoup plus accessibles : Il « trouve injuste » qu’en Amérique du Sud, six équipes soient qualifiées directement, avec une septième en barrages, quand l’Europe doit se battre dans des groupes ultra-compétitifs pour décrocher ses places.

Gattuso a même évoqué l’évolution du quota africain : « En 1990 et 1994, il n’y avait que deux équipes africaines. Aujourd’hui, il y en a huit… voire neuf », souligne-t-il, rappelant qu’à son époque, un meilleur deuxième pouvait se qualifier directement.

Dibu Martinez lui répond sans détours

Les déclarations de Gattuso n’ont pas tardé à faire réagir de l’autre côté de l’Atlantique. Emiliano Martinez, jamais avare de tirades tranchantes et fier porte-drapeau de la CONMEBOL, a répondu sèchement.
Pour le gardien de l’Argentine, les propos du technicien italien manquent de perspective. Selon lui, la difficulté des qualifications sud-américaines est largement sous-estimée :

  • déplacements compliqués,
  • conditions extrêmes,
  • altitude,
  • rivalités intenses,
  • historique de grandes nations.

Martinez a estimé que « dans aucun autre continent, chaque match n’a autant de valeur », rappelant que même les favoris peuvent tomber sur le terrain de nations comme l’Équateur, la Colombie ou l’Uruguay.

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Goalbot Avatar GOLAZO