Rien ne va plus pour Mohamed Salah. Resté à Liverpool malgré l’expiration de son contrat l’été dernier, l’attaquant égyptien traverse sans doute l’une des périodes les plus délicates de sa carrière chez les Reds. Moins tranchant, moins décisif, le Pharaon semble avoir perdu cette étincelle qui faisait de lui la terreur des défenses de Premier League.
Une efficacité disparue
Habitué à empiler les buts depuis son arrivée sur les bords de la Mersey, Salah affiche cette saison une efficacité en berne. Ses statistiques ont fondu comme neige au soleil, tout comme son influence dans le jeu. Il n’a marqué que 4 buts et n’a délivré que 3 passes décisives en 13 sorties cette saison.
Liverpool, de son côté, ne traverse pas la meilleure des passes avec cinq défaites sur les six derniers matchs, toutes compétitions confondues. Dans les tribunes d’Anfield comme sur les réseaux sociaux, la grogne monte.
Scholes sort la sulfateuse
Invité d’un podcast anglais, Paul Scholes n’a pas mâché ses mots. L’ancienne légende de Manchester United a livré une critique particulièrement acerbe du numéro 11 des Reds :
« Salah est le pire joueur à avoir jamais été nommé meilleur joueur du monde. Il faisait des choses terribles pour un attaquant, mais il marquait des buts. Le ballon rebondissait sur ses pieds. Maintenant qu’il ne marque plus, Slot devra finir par le sortir du onze de départ. »
Un tacle glissé sans filtre, typique du style direct de Scholes, qui reflète aussi le sentiment grandissant chez certains observateurs : sans ses buts, Salah perdrait beaucoup de sa valeur dans le collectif de Arne Slot.
L’heure du sursaut
À 33 ans, Mohamed Salah devra rapidement réagir s’il veut inverser la tendance et prouver qu’il reste indispensable à Liverpool. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales, aussi bien pour son avenir que pour celui d’un club en quête de stabilité.
