Alors que Casemiro arrive en fin de contrat en juin prochain, Ruben Amorim, l’entraîneur de Manchester United, n’exclut pas une prolongation du milieu brésilien. Toutefois, cette option ne serait envisagée que sous une condition bien précise : une réduction de salaire significative.
Amorim veut garder Casemiro, mais à un prix raisonnable
Depuis son arrivée à Old Trafford, Ruben Amorim a redonné de la stabilité à Manchester United. Avec trois victoires et deux nuls sur les cinq derniers matchs, le technicien portugais a consolidé sa position sur le banc. Mais malgré cette embellie, l’avenir de plusieurs cadres reste incertain.
Parmi eux, Harry Maguire et Casemiro, tous deux en fin de contrat à la fin de la saison. Si le club dispose d’une option pour prolonger le Brésilien d’un an, talkSPORT révèle que la direction, tout comme Amorim, ne l’activerait que si l’ancien madrilène accepte une baisse de salaire. Actuellement rémunéré à près de 400 000 euros par semaine, Casemiro représente l’un des plus gros salaires du vestiaire mancunien, un frein pour un club en pleine réorganisation financière.
Casemiro, entre critiques et performances solides
Critiqué lors des dernières saisons pour son manque d’impact défensif, Casemiro a pourtant retrouvé un rôle clé dans le système d’Amorim. Titulaire lors de neuf des onze premières journées de Premier League, le Brésilien affiche un rendement plus que correct : trois buts et une passe décisive.
S’il peine parfois à couvrir le terrain face à des équipes rapides, le milieu de 33 ans reste précieux dans les duels et sur coups de pied arrêtés. Certains observateurs estiment que ses difficultés à suivre le rythme des transitions proviennent davantage de la structure tactique du nouvel entraîneur que d’une baisse physique du joueur lui-même.
Un rôle de mentor possible pour la saison prochaine
En cas de qualification pour une coupe d’Europe, Amorim pourrait être tenté de conserver Casemiro comme joueur d’expérience dans la rotation. Le Brésilien pourrait alors jouer un rôle essentiel dans la transmission, en accompagnant l’intégration d’un milieu plus jeune destiné à lui succéder.
Cette option permettrait à United de maintenir un équilibre entre jeunesse et leadership, tout en allégeant sa masse salariale. Reste à savoir si Casemiro acceptera de revoir ses exigences financières à la baisse pour poursuivre l’aventure dans le Nord de l’Angleterre.
Une chose est sûre : malgré les rumeurs venues d’Arabie Saoudite, Ruben Amorim n’a pas totalement tourné la page Casemiro. À condition que l’homme aux cinq Ligues des champions montre, une fois encore, son sens du sacrifice pour le collectif.

