Le match entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain (2-3) continue de susciter la polémique. Après les vives contestations lyonnaises à la suite de plusieurs décisions arbitrales jugées litigieuses, la Direction Technique de l’Arbitrage (DTA) est finalement revenue sur l’une d’entre elles, reconnaissant une erreur sur le troisième but parisien inscrit par Khvicha Kvaratskhelia.
Une « zone grise » finalement clarifiée
Dès le lendemain du match, la DTA avait estimé qu’aucune faute manifeste n’avait été commise par l’arbitre Benoît Bastien. Cependant, dans un communiqué publié 48 heures plus tard, elle a révisé sa position sur l’action menant au but du Géorgien. Après analyse, la DTA a reconnu que Vitinha avait effectivement déséquilibré le Lyonnais Tanner Tessmann avant de récupérer le ballon : « Le contact de la jambe droite du joueur parisien sur l’arrière de la jambe d’appui du joueur lyonnais, légèrement antérieur à la déviation du ballon, explique la chute du joueur. »
Ainsi, selon la Direction de l’Arbitrage, la bonne décision aurait été d’annuler le but et d’accorder un coup franc à Lyon.
La main de Zabarnyi jugée non sanctionnable
Concernant l’autre action litigieuse — une main supposée d’Illia Zabarnyi dans la surface — la DTA a maintenu la décision initiale. Deux arguments principaux sont avancés : une faute préalable de Justin Kluivert sur Warren Zaïre-Emery, et l’absence de preuve vidéo claire confirmant un contact entre la main du défenseur et le ballon. « L’arbitre vidéo, ne pouvant exclure le doute, a légitimement choisi de ne pas intervenir », précise le rapport.
Cette reconnaissance partielle d’erreur relance le débat autour de la cohérence et de l’efficacité de la VAR, au cœur de nombreuses controverses depuis le début de la saison.

