La tension monte entre Timothy Weah et la Juventus Turin. Au cœur d’un été mouvementé, l’agent du joueur, Badu Sambague, est sorti de son silence pour exprimer son profond mécontentement envers la gestion du club italien, visant directement un membre de la direction. Alors que l’international américain était proche d’un départ vers l’Olympique de Marseille, des tensions internes semblent avoir compromis l’opération.
Weah, un transfert avorté à l’OM qui fait éclater la colère
Timothy Weah avait donné son accord de principe pour rejoindre l’OM dans le cadre du mercato estival. Toutefois, l’opération n’a pas abouti, en raison de divergences internes à la Juventus. Dans une déclaration relayée par les médias italiens, Badu Sambague a dénoncé l’attitude de l’un des responsables du club, qu’il accuse de saboter le dossier. Selon lui, deux membres de la cellule sportive œuvrent de manière constructive, tandis qu’une troisième personne, non nommée explicitement mais identifiée comme Damien Comolli, freinerait volontairement les discussions.
Des méthodes jugées rétrogrades et irrespectueuses
Sambague affirme que Timothy Weah a toujours respecté le club et fait preuve de professionnalisme, y compris durant les périodes délicates. Pourtant, il accuse le dirigeant visé d’avoir perturbé son client pendant la dernière Coupe du monde en tentant de le forcer à accepter un transfert non désiré vers Nottingham Forest. Pour l’agent, ces pratiques n’ont plus leur place dans le football moderne. Il s’insurge contre une stratégie qualifiée de « dépourvue d’élégance » et accuse ce responsable d’agir par rancune, au détriment du joueur.
La Juventus fragilisée par les tensions en interne
La sortie médiatique de l’agent de Weah jette un froid dans l’environnement turinois. Arrivé à la Juventus à l’été 2023, le joueur n’a jamais totalement convaincu sportivement, mais sa situation contractuelle et les désaccords autour de son avenir pourraient créer une fracture durable avec la direction. Alors que le mercato estival bat son plein, ce dossier explosif risque de faire couler encore beaucoup d’encre dans les prochaines semaines.