José Mourinho dépasse la barre des 100 M€ d’indemnités de licenciement

Par N .M
3 min de lecture

Licencié une nouvelle fois après un passage mitigé, José Mourinho continue d’alimenter les statistiques impressionnantes qui entourent sa carrière.

Le technicien portugais, limogé par Fenerbahçe après un échec en Ligue des champions, va percevoir une nouvelle indemnité conséquente. Selon les informations du quotidien espagnol AS, ce départ porte désormais le total de ses compensations financières à plus de 108 millions d’euros, un record qui confirme la singularité du « Special One » dans le monde du football.

Fenerbahçe contraint de verser 15 millions d’euros

Arrivé l’été dernier pour redonner de l’élan au club turc, Mourinho n’aura pas réussi à qualifier Fenerbahçe pour la phase de groupes de la Ligue des champions. La direction a donc décidé de mettre un terme à son contrat, initialement valable jusqu’en 2026. Cette séparation aura un coût élevé : 15 millions d’euros d’indemnités seront versés au technicien portugais. Un montant conséquent, mais loin d’être une première pour lui, puisque ses précédents clubs avaient déjà dû mettre la main au portefeuille pour se séparer de l’entraîneur.

Un entraîneur habitué aux indemnités records

Au fil de sa carrière, Mourinho a cumulé pas moins de 108,1 millions d’euros d’indemnités. De Chelsea au Real Madrid, en passant par Manchester United et Tottenham, rares sont les clubs qui ont échappé à cette facture lors de son départ. Ces chiffres traduisent à la fois l’importance de sa notoriété et le coût d’une séparation anticipée avec un entraîneur de son standing. Ils rappellent aussi que Mourinho, malgré ses échecs récents, reste l’un des coachs les plus bankables du football mondial.

D’autres entraîneurs également concernés

Si Mourinho détient un record impressionnant, il n’est pas un cas isolé. Ronald Koeman a touché 11,7 millions d’euros après son départ du FC Barcelone, Antonio Conte avait empoché 30,6 millions en 2018 à Chelsea, Laurent Blanc avait reçu 19,8 millions en quittant le PSG en 2016, et Luiz Felipe Scolari 15,9 millions dès 2009, également à Chelsea. Ces exemples illustrent combien les indemnités de licenciement font partie intégrante de l’économie du football moderne, où les clubs sont prêts à payer cher pour se séparer d’un entraîneur lorsque les résultats ne suivent pas.

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