Alors que le contexte géopolitique au Moyen-Orient complique les déplacements, Mehdi Taremi, attaquant de l’Inter Milan, a réussi à quitter Téhéran pour rejoindre sa famille à Bushehr, sa ville natale située au sud de l’Iran. Empêché de rejoindre les États-Unis pour le Mondial des Clubs en raison de la fermeture de l’espace aérien iranien, l’international iranien a dû faire preuve de détermination pour retrouver une certaine normalité.
Taremi bloqué par les tensions régionales
Suite à l’escalade du conflit entre l’Iran et Israël, les autorités iraniennes ont pris la décision de fermer leur espace aérien, bloquant de nombreux vols internationaux. Taremi, pris dans ce contexte tendu, a vu ses plans bouleversés, ne pouvant pas rejoindre l’Inter aux États-Unis où se déroule actuellement la Coupe du monde des clubs. Le joueur, pourtant attendu par son club pour cette compétition majeure, a dû composer avec cette contrainte imprévisible.
Plus de 1 000 kilomètres en voiture pour rejoindre sa famille
Déterminé à sortir de l’impasse, Mehdi Taremi a entamé un périple de plus de 1 000 km pour rallier Bushehr par la route. Là-bas, il a retrouvé sa famille et poursuit actuellement un programme d’entraînement personnalisé, élaboré par le staff technique de l’Inter Milan. Cette préparation individuelle vise à maintenir sa condition physique, en attendant qu’il puisse de nouveau voyager.
Une situation contractuelle suivie de près
Recruté librement l’été dernier en provenance du FC Porto, Mehdi Taremi peine à s’imposer pleinement à l’Inter. Cette saison, il affiche un bilan modeste : 3 buts et 9 passes décisives en 43 apparitions toutes compétitions confondues. Selon la presse italienne, le club lombard étudierait plusieurs pistes de transfert pour l’attaquant iranien. Estimé à 3,5 millions d’euros par Transfermarkt, Taremi est encore lié au club jusqu’en 2027, mais un départ dès cet été n’est pas à exclure.