Heidenheim, 16e de Bundesliga, devra se passer de son dernier rempart Kevin Müller après que le gardien allemand a subi une commotion cérébrale lors du dernier match, disputé vendredi 2 mai 2025 contre Bochum (0-0). Cet incident relance le débat sur les risques pour les footballeurs, et notamment pour les gardiens de but, souvent exposés à des chocs violents.
Un choc inquiétant pour Kevin Müller
Lors du match contre Bochum, comptant pour la 32e journée de la Bundesliga, Kevin Müller a été victime d’un violent choc à la tête à la suite d’une collision avec Ibrahima Sissoko. Immédiatement pris en charge par les équipes médicales, il a été évacué du terrain et soumis à une batterie de tests. Le diagnostic est tombé rapidement : commotion cérébrale confirmée.
Selon le protocole médical en vigueur en Bundesliga, Müller sera tenu à l’écart des terrains pour une durée minimale de 7 jours, avec une reprise progressive encadrée par un neurologue sportif. Le club de Heidenheim a précisé qu’il ne prendrait aucun risque avec la santé de son joueur.
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Les commotions cérébrales dans le football : un enjeu majeur
Longtemps sous-estimées, les commotions cérébrales sont désormais prises très au sérieux dans le football professionnel. Les symptômes peuvent inclure des maux de tête, des troubles de la concentration, des pertes de mémoire ou des troubles de l’équilibre. Chez les gardiens de but, la fréquence des chocs à la tête est particulièrement élevée, ce qui rend la prévention et le suivi essentiels.
Kevin Müller, âgé de 33 ans et titulaire indiscutable depuis plusieurs saisons, est un pilier de l’équipe de Frank Schmidt. Son absence pourrait peser lourd pour Heidenheim dans la course au maintien. Ce contretemps, causé par la blessure de son capitaine, pourrait affecter les performances du club, qui s’appuie beaucoup sur l’expérience de son gardien.
