Après le succès maîtrisé de l’Italie en Moldavie (2–0), Gennaro Gattuso a affiché un mélange de satisfaction et d’agacement en conférence de presse. Le sélectionneur, qui avait largement remanié son équipe, s’est montré très fier de la performance de ses joueurs.
« Très content » d’un groupe rajeuni
Visiblement convaincu par ce qu’il a vu, Gattuso n’a pas caché son enthousiasme : « Je suis très, très content. J’ai félicité mes joueurs, parce que je crois vraiment à ce que je dis. »
Selon lui, la rencontre aurait pu prendre un tout autre visage si la Nazionale avait converti ses premières occasions : « Si on marquait dans les 15–20 premières minutes, on parlerait d’un match complètement différent. Ce ne sont pas des “quiches”, malgré le 11–1 qu’ils ont pris contre la Norvège. C’est une équipe qui court, qui te met de l’intensité, et si tu ne fais pas mal tout de suite, tu te retrouves dans un match compliqué. »
Un coup de colère contre une partie du parcage italien
Si Gattuso a apprécié la prestation de son équipe, son discours s’est durci au moment d’évoquer les supporters présents à Chisinau. Le sélectionneur a regretté les insultes et les moqueries entendues pendant une demi-heure : « Venir ici et entendre pendant 30 minutes qu’il faut “aller travailler”, entendre insulter les joueurs… Pour moi, c’est absurde, vraiment absurde. Beaucoup d’entre vous me connaissent : sur ça, je ne mâche pas mes mots. C’est une honte. »
L’unité pour atteindre l’objectif
Malgré ce coup de gueule, Gattuso a rebasculé sur le terrain et le chemin qu’il veut voir suivre à son équipe. Il a rappelé l’importance de rester soudés : « Nous avons un objectif et nous le connaissons. Nous donnerons notre vie pour l’atteindre : moi, mes joueurs, et toutes les personnes qui travaillent à la fédération. Six victoires dans un groupe de qualification mondiale, cela n’était jamais arrivé dans l’histoire de la Nazionale. Dimanche, nous devons faire un grand match pour montrer que nous avons encore été malchanceux. »
