Le séjour d’Eduardo Camavinga à Clairefontaine aura été aussi bref que frustrant. Touché musculairement dès son arrivée, le milieu du Real Madrid n’a jamais pu participer aux entraînements collectifs et a finalement été autorisé à repartir dans la capitale espagnole pour poursuivre des examens médicaux. Une situation qui contrarie autant Didier Deschamps que son club, alors que les échéances de fin novembre approchent.
Une blessure qui l’empêche de débuter le rassemblement
Arrivé en début de semaine avec l’ambition de retrouver du temps de jeu en sélection, Camavinga n’a pas pu enfiler les crampons une seule fois. Gêné par un problème musculaire détecté à son arrivée, il a rapidement été déclaré forfait pour le match contre l’Ukraine. La Fédération Française de Football a ensuite officialisé son absence pour la rencontre à venir face à l’Azerbaïdjan, confirmant ainsi la gravité de l’inconfort ressenti par le joueur. Face à cette situation, Didier Deschamps avait anticipé en convoquant Khéphren Thuram dès mercredi pour compenser ce retrait probable.
Camavinga, un retour à Madrid pour des examens plus poussés
Devant l’impossibilité de s’entraîner, le staff des Bleus et celui du Real Madrid ont convenu que Camavinga devait retourner en Espagne afin d’être examiné de manière approfondie. Le club madrilène prendra désormais le relais pour analyser précisément la nature de sa lésion et établir un programme de récupération adapté. Pour le joueur de 22 ans, l’objectif est clair : ne pas perdre trop de temps et retrouver rapidement la compétition.
Une course contre la montre avant les prochaines échéances
Le calendrier du Real Madrid ne laisse que très peu de marge. Camavinga espère être opérationnel pour la reprise de la Liga le 23 novembre contre Elche. Trois jours plus tard, un déplacement déterminant à l’Olympiakos en Ligue des Champions attend les Madrilènes.
Le club n’avait pas exprimé de réticence à laisser partir le joueur en sélection, mais son incapacité à s’entraîner depuis le premier jour a mené à une décision logique : un retour anticipé en Espagne, synonyme de nouveau contretemps physique pour l’ancien milieu rennais.
