Ce qui aurait dû rester un simple fait de jeu a pris des proportions inattendues au Borussia Dortmund. Lors du match de Ligue des Champions face à la Juventus, un penalty a déclenché une véritable tempête interne entre Ramy Bensebaini et Serhou Guirassy. Désigné tireur officiel, l’Algérien a transformé la tentative, mais la contestation du Guinéen et surtout la réaction de son agent ont transformé l’épisode en affaire d’État.
Un penalty qui change tout
Mardi soir, alors que Dortmund obtenait un penalty crucial contre la Juventus, Guirassy s’est immédiatement emparé du ballon. Mais Bensebaini, confirmé comme tireur numéro un par l’entraîneur Niko Kovac, a exigé d’exécuter la sentence. Après quelques secondes de tension visibles, l’Algérien a inscrit le but. Si l’action semblait close sur le terrain, elle allait rapidement enflammer les coulisses.
L’agent de Guirassy en rajoute une couche
La polémique a pris une nouvelle tournure après les propos incendiaires de l’agent de Guirassy. Sur les réseaux sociaux, il a ouvertement critiqué le choix de Kovac : « Pourquoi choisir Ramy plutôt que ton meilleur buteur et le meilleur buteur de la compétition la saison dernière ? ». Il a ensuite menacé de confronter directement la direction et le staff technique, ajoutant une dose de pression et d’instabilité au sein du club. Ces propos, d’une rare virulence, remettent frontalement en cause l’autorité de l’entraîneur et exposent Dortmund à une crise interne.
Un vestiaire sous tension à Dortmund
La direction sportive a tenté de calmer le jeu, affirmant que les deux joueurs « s’entendent bien ». Pourtant, la sortie publique de l’agent démontre l’ampleur du malaise. Derrière ce penalty, c’est toute la question de la gestion des égos et de l’influence des agents qui ressurgit. Au lieu de parler football, Dortmund se retrouve englué dans une polémique qui pourrait fragiliser son vestiaire. Chaque nouveau raté ou frustration risque désormais de relancer le débat, créant un climat explosif autour de Bensebaini et Guirassy.