Crystal Palace refuse de se laisser écarter sans réagir. Après avoir été rétrogradé de la Ligue Europa à la Ligue Europa Conférence par l’UEFA pour non-respect des règles de multipropriété, le club londonien a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS). Le président du club, Steve Parrish, s’est exprimé avec fermeté, assurant que les Eagles disposent d’arguments solides pour faire valoir leurs droits et réintégrer la deuxième compétition européenne.
Une sanction liée à la multipropriété malgré un retrait effectif
Tout a commencé avec la participation de John Textor, homme d’affaires américain, dans les conseils d’administration de plusieurs clubs. Propriétaire de parts dans l’Olympique lyonnais, également qualifié pour la Ligue Europa, Textor possédait encore des intérêts dans Crystal Palace au 1er mars 2025, date limite fixée par l’UEFA pour se conformer aux règles de multipropriété. Bien qu’il ait officiellement quitté ses fonctions début juillet, sa sortie tardive a entraîné l’invalidation de la qualification des Londoniens pour la C3.
Une place récupérée par Lyon, au détriment de Palace
Malgré sa victoire en finale de la FA Cup contre Manchester City, Crystal Palace a vu sa place être attribuée à l’Olympique lyonnais, mieux classé en championnat. Une décision contestée par le club anglais, qui affirme que John Textor n’avait aucun rôle décisionnel à ce moment-là. L’UEFA, de son côté, s’appuie strictement sur ses règlements, qui exigent un désengagement formel avant le 1er mars de toute personne impliquée dans plusieurs clubs qualifiés pour une même compétition.
Un appel porté avec conviction devant le Tribunal arbitral du sport
Déterminé à faire entendre sa voix, Crystal Palace a entamé une procédure auprès du TAS. Le président Steve Parrish se dit confiant : « Nous avons des preuves claires que John Textor n’avait aucune influence opérationnelle sur le club à la date imposée. » Soutenu par une partie des supporters, le club estime être victime d’une interprétation excessive du règlement. Le TAS devra désormais trancher dans un dossier complexe mêlant droit sportif, gouvernance et équité compétitive.