Coupe du Monde des Clubs : Benfica corrige Auckland City après un match interrompu 2h30 par l’orage

Par N .M
3 min de lecture

Au terme d’un match long de plus de quatre heures à Orlando, Benfica s’est largement imposé face à Auckland City (6-0), dans le cadre de la 2e journée du Mondial des Clubs. La rencontre, marquée par une interruption météorologique de 2h30 due à des orages en Floride, a vu les Lisboètes faire respecter la hiérarchie, relançant ainsi leur course à la qualification.

Auckland City résiste… jusqu’au temps additionnel

Malgré l’écart de niveau, les amateurs néo-zélandais ont longtemps tenu tête au Benfica. Dominés dans tous les secteurs, ils ont été sauvés à plusieurs reprises par un Nathan Garrow inspiré dans les cages. Le gardien a multiplié les arrêts face à Akturkoglu, Pavlidis ou encore di María, frustrant les attaquants portugais. Alors qu’Auckland jouait à dix après une blessure de Tong Zhou, le mur défensif a fini par céder dans les toutes dernières secondes de la première période : Haris Zeb a provoqué un penalty sur Gianluca Prestianni, qu’Ángel di María a transformé calmement (45e+8).

Une deuxième mi-temps retardée… mais à sens unique

La pause a été prolongée de deux heures et demie en raison d’une quatrième alerte orage depuis le début du tournoi. À la reprise, Benfica a rapidement enfoncé le clou : Pavlidis doublait la mise après un joli slalom (53e), avant que Renato Sanches, à peine entré en jeu, ne signe le 3-0 d’une frappe précise (63e). Leandro Barreiro ajoutait deux buts (76e, 78e) en exploitant les errements défensifs néo-zélandais, avant que di María ne clôture le festival d’un nouveau penalty dans les arrêts de jeu (90e+7).

Benfica relancé avant un choc décisif

Avec cette victoire nette, Benfica se replace au classement avec 4 points, après le nul contre Boca Juniors. Le club lisboète jouera sa qualification face au Bayern Munich lors de la dernière journée. Auckland City, quant à lui, quitte la compétition avec deux lourdes défaites (16 buts encaissés en deux matchs), mais non sans avoir fait preuve de courage face à des adversaires largement supérieurs.

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