La FIFA a dévoilé ce mardi son nouveau classement mondial, une photographie essentielle à l’approche du tirage de la Coupe du monde 2026.
Sans surprise, le haut du tableau reste dominé par un trio bien installé : l’Espagne conserve son fauteuil de numéro un devant l’Argentine et la France. Mais derrière cette stabilité apparente, plusieurs mouvements significatifs redessinent les équilibres du football international — notamment au sein des sélections africaines.
La hiérarchie mondiale se resserre
Si l’Angleterre reste solidement accrochée à la quatrième place, le Brésil signe la plus belle opération parmi les cadors. Les Auriverde gagnent deux rangs et grimpent au cinquième poste, relançant leur dynamique après plusieurs mois d’irrégularité. Le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne et la Croatie composent un top 10 où chaque point compte, dans un contexte où la bataille pour les têtes de série de la Coupe du monde s’annonce féroce. Grand battu du mois, l’Italie chute du neuvième au douzième rang, une dégringolade qui pourrait peser lourd dans les futurs tirages.
Le Maroc frappe aux portes du top 10
L’une des principales confirmations vient du Maroc. Déjà en pleine ascension depuis plusieurs mois, la sélection de Walid Regragui grappille encore une place pour s’installer à la 11ᵉ position. Une progression qui rapproche les Lions de l’Atlas d’un top 10 où aucune nation africaine n’avait encore réussi à s’installer durablement. Entre régularité, résultats solides et réputation grandissante, le Maroc renforce son statut d’ambassadeur du continent sur la scène mondiale. À ce rythme, l’entrée dans l’élite n’est plus une simple ambition, mais une perspective crédible.
Fortune diverse pour le sélections africaines
Derrière le Maroc, les autres nations africaines enregistrent des trajectoires contrastées. Le Sénégal, toujours solide, recule légèrement à la 19e place, tandis que l’Égypte glisse au 34e rang. La Tunisie retrouve de la hauteur en se hissant à la 40e position, alors que l’Algérie reste stable à la 35e. La meilleure progression du mois revient à la RD Congo, impressionnante de constance et récompensée par un bond de quatre places pour atteindre le 56ᵉ rang. Autant d’indicateurs qui traduisent la montée en puissance de certaines sélections à quelques mois d’un programme international particulièrement chargé.
