Le 13 juillet 2025 restera comme une date mémorable dans l’histoire du club londonien. Opposé au Paris Saint-Germain en finale de la toute nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, Chelsea a livré une prestation exceptionnelle pour s’imposer 3-0 dans un MetLife Stadium comble.
Face à un PSG pourtant auréolé d’un triomphe en Ligue des champions, les Blues ont su imposer leur rythme dès les premières minutes. Menés par un Cole Palmer étincelant, auteur d’un doublé et d’une passe décisive, les Anglais ont totalement étouffé les Parisiens, incapables de répondre à cette intensité.
Un début de match tonitruant : Chelsea frappe fort d’entrée
Dès le coup d’envoi, Chelsea a imposé une cadence infernale qui a pris le PSG de court. Les dix premières minutes ont vu les Londoniens multiplier les offensives, étouffant les relances adverses. C’est sur une contre-attaque parfaitement menée que Malo Gusto a trouvé Palmer pour l’ouverture du score à la 22e minute. Huit minutes plus tard, l’ancien joueur de Manchester City récidivait, éliminant Vitinha pour doubler la mise d’un tir croisé imparable. Avant même la mi-temps, Chelsea portait l’estocade avec un troisième but signé Joao Pedro, bien lancé par… Palmer encore.
Un PSG impuissant malgré quelques occasions
Si Paris a tenté de réagir, ses offensives manquaient de tranchant. Doué et Neves ont buté sur un Robert Sanchez impeccable, tandis que Dembélé et Vitinha ont vu leurs tentatives stoppées en seconde période. Malgré une possession supérieure, les Parisiens n’ont jamais semblé en mesure de revenir dans la partie. L’exclusion de Joao Neves en fin de match pour un geste d’énervement a symbolisé la frustration d’un PSG dépassé, fatigué, et nerveux.
Un sacre historique pour Chelsea, une désillusion pour Paris
Pour Chelsea, cette victoire marque une première dans le nouveau format de la Coupe du monde des clubs, et vient saluer un projet ambitieux qui prend forme. Pour Paris, ce revers constitue une amère déception au terme d’une saison pourtant brillante. Les hommes de Luis Enrique, auteurs d’un parcours européen sans faute, n’ont pas su conclure en beauté. Leur prochaine échéance, la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, devra servir de rebond pour effacer cette fin douloureuse.