Loin du tumulte des grands clubs européens, Cesc Fabregas poursuit sa reconversion avec calme et conviction du côté de Côme, en Serie A. Dans un entretien accordé à Sky Sport Insider, l’ancien milieu de terrain espagnol a affirmé son attachement au projet lombard, tout en repoussant les rumeurs l’envoyant du côté de l’Inter Milan.
Heureux à Côme et fidèle à son projet
À 37 ans, Fabregas s’épanouit dans son rôle d’entraîneur. « Je suis très heureux de ce que je fais », déclare-t-il avec simplicité. « Je suis sincère, direct, détendu. Je suis très heureux à Côme, avec les gens avec qui je travaille, du club au staff. » Une mise au point claire, alors que certaines sources évoquaient un possible départ vers un club plus prestigieux.
Arrivé initialement comme joueur, Fabregas s’est naturellement orienté vers le coaching, apportant avec lui rigueur et passion dans un projet qu’il qualifie de « début prometteur ».
Un entraîneur tourné vers la jeunesse et la progression
Sous sa houlette, Côme mise sur un effectif jeune et ambitieux. Fabregas souligne la liberté et la confiance accordées par la direction :
« Nous avons une équipe jeune, avec une grande envie de progresser. Le président nous laisse travailler comme nous le souhaitons. »
Une déclaration qui témoigne d’une collaboration sereine, tournée vers le développement sur le long terme.
Une méthode de travail rigoureuse, peu importe l’adversaire
L’ex-international espagnol garde une exigence constante, quel que soit le contexte.
« Que ce soit contre Milan ou la Juve, je prépare chaque match avec la même intensité. Même un amical se travaille comme un duel face à l’Inter », insiste-t-il.
Une mentalité héritée de sa brillante carrière de joueur, aujourd’hui transposée dans son approche d’entraîneur.
Un avenir ouvert, mais un présent maîtrisé
S’il n’écarte pas la possibilité d’un jour relever un défi dans un grand club, Fabregas reste concentré sur l’instant présent :
« Même si cela n’en a pas l’air, ce n’est que le début », conclut-il, laissant entendre que son parcours sur le banc ne fait que commencer.