Le Maroc, pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2025, a levé le voile sur les six stades qui accueilleront les matchs de cette 15e édition historique.
Pour la première fois dans l’histoire de la CAN féminine, autant d’enceintes seront mobilisées, confirmant la volonté des autorités marocaines et de la CAF de faire de cette édition un tournant majeur pour le football féminin sur le continent. Prévue du 5 au 26 juillet 2025, la compétition s’annonce grandiose sur le plan organisationnel.
Rabat, Casablanca et Mohammédia : des villes stratégiques mises en avant
La capitale Rabat sera bien au rendez-vous grâce au Stade Olympique (21 000 places), infrastructure ultramoderne qui fait également partie des sites sélectionnés pour la CAN masculine prévue en décembre 2025. Casablanca, la plus grande ville du royaume, mettra à disposition deux enceintes : le Stade Larbi Zaouli (30 000 places), récemment rénové, et le Stade Père Jégo (10 000 places), souvent utilisé par les Lionnes de l’Atlas. À Mohammédia, le Stade El Bachir (15 000 places), déjà éprouvé lors de la CAN U17, sera lui aussi sollicité.
L’Est du pays à l’honneur avec Oujda et Berkane
Le Comité d’organisation a également fait le choix d’inclure deux villes de l’Est marocain dans la répartition géographique des matchs. À Oujda, le Stade d’Honneur (35 000 places), souvent mobilisé pour des matchs internationaux en l’absence d’autres enceintes homologuées, accueillera plusieurs rencontres. De son côté, le Stade de Berkane (12 000 places), connu pour être le fief de la RS Berkane et régulièrement utilisé dans les compétitions africaines de clubs, complète la liste. Un choix qui confirme la volonté d’impliquer tout le territoire dans le développement du football féminin.
Une CAN féminine ambitieuse et inédite pour le continent
Avec six stades répartis sur autant de villes, le Maroc ambitionne d’offrir à la CAN féminine 2025 une organisation digne des grandes compétitions internationales. Ce dispositif inédit dans l’histoire du tournoi traduit une véritable montée en puissance de la discipline, soutenue par une infrastructure en constante évolution. En misant sur des enceintes variées, modernes et réparties géographiquement, le royaume entend poser de nouveaux standards pour le football féminin africain.