Deux jours après avoir fait ses adieux au Real Madrid, Carlo Ancelotti a officiellement pris les rênes de la sélection brésilienne. À 65 ans, l’entraîneur italien aux cinq Ligues des champions s’attaque à un nouveau défi : redonner au Brésil son lustre d’antan. Il devient ainsi le premier technicien étranger à diriger la Seleção depuis plus de 60 ans, avec pour mission de ramener une sixième étoile mondiale au pays du football.
Un entraîneur légendaire pour redresser une nation en crise
L’arrivée d’Ancelotti intervient dans un contexte délicat pour la sélection brésilienne. Depuis sa dernière victoire en Coupe du monde en 2002, le Brésil peine à retrouver son statut de favori incontesté. La récente déroute contre l’Argentine (1-4) en éliminatoires sud-américaines a précipité le départ de Dorival Júnior, ouvrant la voie à « Carletto ». Son objectif est clair : faire mieux que ses prédécesseurs et qualifier la Seleção pour le Mondial 2026, en redonnant confiance à une équipe et un public en perte de repères.
Une première liste très attendue, avec le possible retour de Neymar
Ancelotti sera officiellement présenté ce lundi soir à Rio de Janeiro et annoncera dans la foulée sa première liste de joueurs. Selon plusieurs sources brésiliennes, Neymar pourrait faire son grand retour après près de deux ans d’absence, marqué par une succession de blessures. D’autres noms expérimentés comme Casemiro et Richarlison, absents lors des dernières convocations, sont également pressentis pour réintégrer le groupe. Ces choix seront scrutés de près, alors que les prochains matchs contre l’Équateur et le Paraguay s’annoncent décisifs pour les qualifications.
Ancelotti, un symbole fort dans un climat de turbulences à la CBF
L’arrivée d’Ancelotti se veut aussi un message fort au sein d’une Confédération brésilienne de football en pleine tourmente. La nomination du nouveau président Samir Xaud, après la destitution judiciaire d’Ednaldo Rodrigues, marque un tournant. Ce dernier a promis à l’Italien « une autonomie totale » et espère, comme tout un pays, voir le Brésil décrocher un sixième titre mondial. Accompagné de son staff habituel, dont son fils Davide Ancelotti, le technicien italien entame sa nouvelle mission avec un salaire estimé à 10 millions d’euros par an et une ferveur populaire déjà palpable à son arrivée à Rio.
