La Russie pourrait tenter un retour remarqué sur la scène du football mondial. D’après plusieurs sources concordantes, Moscou envisage d’organiser, dès l’été prochain, une « Coupe du Monde bis » réunissant uniquement des sélections non qualifiées pour l’édition 2026.
Une idée encore embryonnaire, mais qui suscite déjà un vif intérêt, notamment en Afrique où le Nigeria et le Cameroun figurent parmi les nations ciblées.
La Russie veut revenir par la fenêtre
Écartée des compétitions internationales à la suite du conflit en Ukraine, la Russie chercherait à contourner son isolement sportif en créant un tournoi inédit. Le format étudié regrouperait entre 8 et 12 équipes nationales, toutes invitées à disputer la compétition sur le sol russe. Parmi les pays envisagés figurent la Russie elle-même, la Chine, le Chili, la Serbie, la Grèce, le Venezuela, le Pérou… mais aussi deux poids lourds africains : le Nigeria et le Cameroun.
Pour ces deux sélections emblématiques, éliminées de la course au Mondial 2026, ce rendez-vous constituerait une opportunité rare : affronter des adversaires solides, préparer l’avenir, lancer de nouveaux joueurs et conserver une dynamique de compétition malgré l’absence du tournoi officiel.
Un projet encore très incertain
Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a été faite. Ni la Fédération russe, ni les sélections concernées n’ont confirmé leur participation. Le concept reste à l’étape exploratoire et dépend autant d’enjeux politiques que sportifs.
Si cette « Coupe du Monde bis » venait tout de même à voir le jour, le Cameroun et le Nigeria en deviendraient sans doute deux des principales têtes d’affiche, offrant à l’Afrique un rôle non négligeable dans cette initiative parallèle. En attendant, le monde du football observe avec curiosité jusqu’où la Russie est prête à aller pour retrouver une visibilité internationale.

