La Fédération Costarricienne de Football a mis fin au mandat de Miguel Herrera, arrivé en janvier 2025 pour relancer la Sele et la conduire vers la Coupe du monde 2026. Après une campagne d’éliminatoires catastrophique, le technicien mexicain a été officiellement remercié, scellant une décision devenue inévitable au fil des dernières semaines.
Une rupture devenue inévitable après les mauvais résultats
Le nul face au Honduras avait déjà fragilisé la position d’Herrera, mais son départ semblait scellé bien avant l’annonce officielle. Un examen interne mené par les dirigeants de la FCRF a mis en évidence la nécessité d’un changement urgent, tant la dynamique sportive s’était détériorée. La Fédération a confirmé jeudi la rupture du contrat, tout en entamant les démarches administratives pour finaliser son départ. Les responsables costariciens espèrent réduire les coûts en obtenant une réduction de l’indemnité prévue, signe d’une volonté de tourner rapidement la page. L’élimination précoce dans la zone CONCACAF a rendu la situation insoutenable, et le projet confié à Herrera n’a jamais réussi à prendre forme.
Des objectifs sportifs jamais atteints
Nommé en début d’année 2025, Miguel Herrera avait pour mission principale de ramener le Costa Rica sur la scène mondiale, un objectif qui devait marquer le début d’un nouveau cycle. Sa première étape avait été la Gold Cup, où la sélection avait franchi la phase de groupes avant de s’arrêter en quarts contre les États-Unis. Mais c’est en éliminatoires que la réalité est apparue plus dure. Placée dans un groupe à sa portée avec le Honduras, Haïti et le Nicaragua, la Sele n’a remporté qu’un seul match en six rencontres. Les quatre nuls et la défaite enregistrés ont constitué l’un des pires bilans de l’histoire récente du pays dans cette compétition. L’équipe n’a jamais réussi à imposer sa personnalité ni à offrir les garanties nécessaires pour espérer une qualification.
Un nouveau chantier pour la Fédération costaricienne
Le départ d’Herrera oblige désormais la FCRF à accélérer sa réflexion sur le profil de son successeur. La reconstruction s’annonce périlleuse, et les attentes du public demeurent élevées après plusieurs années marquées par l’instabilité sportive. Le prochain sélectionneur devra remettre en place une structure compétitive, restaurer la confiance et ramener le Costa Rica parmi les nations capables de rivaliser dans la région. Quant à Miguel Herrera, il quitte son poste avec un profond sentiment d’inachevé, son passage se terminant bien loin des ambitions qui accompagnaient son arrivée.

