La prise de parole d’Ian Wright a fait l’effet d’un choc dans le paysage médiatique anglais. L’ancienne icône d’Arsenal a dénoncé vigoureusement les attaques visant Jude Bellingham, estimant qu’elles s’enracinent dans un racisme latent.
Pour Wright, la star du Real Madrid ne fait pas seulement face à des critiques sportives : il affronte un traitement biaisé, qui s’acharne dès qu’un joueur noir affirme sa personnalité et son ambition.
« L’Angleterre n’est pas prête pour une superstar noire »
Dans le podcast The Overlap, Wright a pointé du doigt un système à deux vitesses. Selon lui, Jude Bellingham dérange précisément parce qu’il assume sa confiance, son leadership et sa voix. L’ancien international compare l’attitude envers le milieu madrilène à l’admiration accordée à des joueurs perçus comme plus discrets, citant notamment N’Golo Kanté. Une différence de perception qui, selon lui, révèle des préjugés persistants dans une partie du public et des médias. Wright insiste : le simple fait que Bellingham, jeune, brillant et noir, s’exprime sans filtre « effraie certaines personnes ».
Un talent sous pression, mais déjà incontournable
Malgré cette hostilité, Jude Bellingham continue d’évoluer à un niveau exceptionnel. À seulement 22 ans, il s’est imposé comme un pilier du Real Madrid et de la sélection anglaise, affichant déjà 46 caps, six buts et dix passes décisives. Ian Wright l’encourage toutefois à rester vigilant, convaincu que son ascension, sa personnalité affirmée et sa couleur de peau continueront de provoquer des réactions négatives. L’ancien Gunner promet de le soutenir publiquement et de dénoncer tout traitement injuste.

