Dans un climat tendu autour de la Nazionale, Ignazio La Russa, président du Sénat italien, est intervenu pour clarifier sa position après les tensions nées avec Gennaro Gattuso. L’échange public entre les deux hommes, sur fond de critiques et de sifflets visant le sélectionneur, a pris une ampleur nationale, poussant La Russa à s’exprimer de manière plus précise.
La Russa soutient l’équipe mais défend le droit aux sifflets
Le dirigeant institutionnel a confirmé qu’il serait présent à San Siro pour encourager l’Italie, malgré les remarques de Gattuso. Il a toutefois insisté sur un point : les supporters ont le droit de manifester leur mécontentement tant que cela reste dans un cadre non violent. Selon lui, ce principe fait partie intégrante de la culture sportive italienne et ne doit pas être remis en question, même en période de résultats décevants. Il encourage ainsi un climat de soutien, mais refuse de condamner les réactions du public lorsqu’elles ne dépassent pas les limites.
Une mise au point sur les attaques personnelles contre Gattuso
Ignazio La Russa a également expliqué qu’il n’avait pas mesuré, dans un premier temps, la gravité des attaques personnelles visant Gattuso après le match face à la Moldavie. Informé plus précisément par la suite, il a qualifié ces comportements d’inacceptables et a rappelé qu’ils pourraient relever de poursuites pénales. Avec une pointe d’ironie, il a finalement estimé que cette polémique avait au moins eu le mérite de détourner l’attention d’une prestation italienne jugée très médiocre.
