À la veille d’un match décisif contre la Norvège, Gennaro Gattuso a tenu un discours lucide et sans détour en conférence de presse.
Le sélectionneur italien sait que la qualification directe pour le Mondial 2026 relève presque de l’impossible. Avec une différence de buts largement défavorable et un adversaire qui l’avait surclassé six mois plus tôt, la Nazionale aborde ce choc avec humilité, mais aussi avec la volonté de mesurer ses progrès.
Possible… mais irréaliste selon Gattuso
L’Italie se trouve dans une situation compliquée : deuxième du groupe I avec trois points de retard sur la Norvège, elle devrait s’imposer par neuf buts d’écart pour décrocher une qualification directe. Une hypothèse que Gattuso lui-même juge totalement improbable.
Face à une équipe norvégienne qui s’était imposée 3-0 à Oslo en juin et qui impressionne par sa puissance offensive, le sélectionneur préfère regarder la réalité en face. Pour lui, ce duel à San Siro servira surtout à évaluer le niveau actuel de son équipe plutôt qu’à nourrir un espoir démesuré.
La Norvège, un adversaire solide et redoutable
Gattuso n’a pas tari d’éloges envers le leader du groupe, soulignant sa puissance physique, sa vitesse et l’impact de ses attaquants capables de punir la moindre approximation. Avec un secteur offensif où brillent notamment Erling Haaland et ses partenaires, la Norvège a démontré qu’elle mérite sa première place.
L’Italie devra composer avec plusieurs absences importantes, dont celles de Riccardo Calafiori et Sandro Tonali, ce qui complexifie encore la tâche. Malgré cinq victoires en autant de rencontres depuis son arrivée à la tête de la Nazionale, Gattuso sait que ce match représente un test mental et tactique de premier ordre.
Des barrages inévitables pour la Squadra Azzurra
À l’approche d’éventuels barrages en mars – qui ont coûté à l’Italie deux qualifications lors des éditions 2018 et 2022 – Gattuso insiste sur la nécessité de préparer son groupe mentalement. Il veut une équipe libérée, confiante et capable de gérer la pression, loin de la peur qui “fait peser le ballon cent kilos”.
Ce rendez-vous face à la Norvège pourrait donc offrir des enseignements précieux, même sans qualification directe au bout. Pour Gattuso, l’enjeu est clair : renforcer la solidité psychologique d’un groupe encore marqué par les échecs récents afin d’aborder la suite avec sérénité et ambition.
