Vingt ans après la légendaire finale d’Istanbul, Liverpool a connu un tout autre scénario en revenant en Turquie. Dans une ambiance volcanique au RAMS Park, les Reds se sont inclinés 1-0 face à Galatasaray et enchaînent une deuxième défaite consécutive, après leur revers à Crystal Palace samedi. Comme si cela ne suffisait pas, les blessures d’Alisson et d’Hugo Ekitike sont venues noircir encore un peu plus la soirée.
Un penalty précoce qui change tout
Arne Slot avait décidé de faire tourner, laissant Mohamed Salah sur le banc au coup d’envoi. Résultat : un Liverpool expérimental et vite mis en difficulté. Replacé latéral, Dominik Szoboszlai a subi les assauts de Baris Yilmaz et concédé un penalty dès le quart d’heure de jeu (15e). Victor Osimhen ne s’est pas fait prier et a trompé Alisson plein axe (16e). Menés, les Reds ont pourtant eu des occasions, notamment par Florian Wirtz et Ibrahima Konaté, mais ils sont rentrés au vestiaire sans réussir à égaliser.
Galatasaray solide, Liverpool frustré
Les Turcs ont continué de menacer en contre, toujours avec un Osimhen intenable, tandis que Çakir a sauvé les siens d’une inspiration d’Ekitike (49e). Puis le match a basculé : Alisson, décisif devant Osimhen, s’est blessé (54e), avant qu’Ekitike ne doive sortir à son tour (68e). Deux coups durs qui ont cassé l’élan insufflé par les entrées de Salah et Isak. Liverpool a bien cru arracher un penalty en fin de match, mais Clément Turpin, alerté par le VAR, a annulé sa décision (88e).
Une semaine noire pour les Reds
Ce revers est le deuxième d’affilée pour Liverpool, après un début de saison jusque-là impeccable. Le calendrier n’offre aucun répit : un déplacement à Stamford Bridge face à Chelsea attend déjà les hommes d’Arne Slot samedi. Avec la perte de deux titulaires majeurs et un doute sur leur efficacité offensive, les Reds devront vite se relever pour ne pas voir le doute s’installer.