Le début de saison du Raja Casablanca prend déjà une tournure inattendue. Après seulement deux journées disputées en Botola Pro Inwi, la direction du club a décidé de se séparer de son entraîneur tunisien Lassaad Chabbi. Une décision rapide qui confirme l’impatience et la pression constante entourant le banc des Verts.
Un bilan mitigé en deux matchs
Nommé pour entamer la nouvelle saison, Chabbi avait pourtant commencé de manière positive avec une victoire convaincante face au FUS de Rabat (2-0) lors de la première journée. Cependant, le nul concédé à domicile contre l’AS FAR au Complexe Mohammed V (1-1) a visiblement suffi à refroidir les dirigeants. Ce démarrage, jugé insuffisant par une partie de la direction et des supporters, a entraîné une rupture prématurée entre le technicien tunisien et le club casablancais.
Une pression sportive et populaire
Le Raja, habitué aux ambitions nationales et continentales, ne peut se permettre un début de saison en demi-teinte. La Botola étant extrêmement compétitive, chaque point perdu compte dans la course au titre. Dans un contexte où les attentes sont toujours élevées, la moindre contre-performance pèse lourdement. L’histoire récente du club montre d’ailleurs que la stabilité sur le banc reste rare, avec de nombreux entraîneurs remplacés avant même la mi-saison.
Qui pour succéder à Chabbi ?
Pour l’heure, la direction du Raja n’a pas encore communiqué le nom du futur entraîneur. Plusieurs pistes locales et étrangères pourraient être envisagées pour assurer la continuité de la saison. Les supporters attendent avec impatience de connaître l’identité du successeur capable de relancer la machine et de redonner confiance à une équipe encore en rodage.
Le départ de Lassaad Chabbi si tôt dans la compétition illustre une nouvelle fois la difficulté pour les techniciens de s’inscrire dans la durée au Raja Casablanca, un club où l’exigence sportive reste implacable.