La FIFA a confirmé une décision historique qui pourrait changer la relation entre sélections nationales et clubs professionnels.
À l’occasion de la prochaine Coupe du Monde 2026, qui se déroulera au Canada, aux États-Unis et au Mexique, l’instance mondiale du football prévoit de verser une somme colossale de 300 millions d’euros aux clubs dont les joueurs participeront au tournoi. Cette mesure vise à compenser les risques liés aux blessures et à reconnaître le rôle majeur des équipes dans la mise à disposition des talents.
Une hausse spectaculaire des indemnités versées aux clubs
Lors du dernier Mondial au Qatar en 2022, la FIFA avait déjà mis en place un fonds de redistribution atteignant 176 millions d’euros, répartis entre 440 clubs issus de 51 fédérations. Pour l’édition 2026, l’enveloppe grimpe de près de 70 %, atteignant ainsi 300 millions d’euros. Cette évolution s’explique notamment par l’extension du tournoi, qui passera de 32 à 48 nations participantes. Plus de matchs, plus de joueurs concernés, et donc une compensation financière logiquement revue à la hausse.
Un geste pour apaiser les tensions entre clubs et sélections
Ces derniers mois, plusieurs clubs européens, dont le Paris Saint-Germain et le FC Barcelone, ont exprimé leur mécontentement après les blessures de leurs joueurs durant les trêves internationales. La FIFA, consciente de la grogne, cherche à renforcer la confiance et à éviter de nouvelles tensions. Cette augmentation de l’indemnisation se présente donc comme une réponse concrète aux inquiétudes des employeurs, qui redoutent de perdre des éléments clés dans des compétitions nationales ou continentales décisives.
Un nouveau modèle de partenariat entre clubs et FIFA
Au-delà de la compensation financière, cette mesure illustre un changement de paradigme. Les clubs, longtemps frustrés de voir leurs stars partir en sélection avec le risque d’absence prolongée, obtiennent désormais une reconnaissance plus tangible de leur rôle. Pour la FIFA, il s’agit d’un investissement stratégique afin d’assurer la participation des meilleurs joueurs et de maintenir l’attractivité de la Coupe du Monde. Cette enveloppe record pourrait marquer le début d’un nouveau modèle de collaboration plus équilibré entre clubs et instances internationales.