Moins de quatre mois après son arrivée, l’aventure d’Erik ten Hag au Bayer Leverkusen a pris fin de manière brutale. Officiellement nommé le 26 mai dernier pour succéder à Xabi Alonso, parti au Real Madrid, le technicien néerlandais n’aura tenu que deux matchs de Bundesliga avant d’être remercié. Une décision soudaine qui a surpris l’intéressé mais que le club allemand assume pleinement.
Une aventure avortée dès le départ
Le début de mandat d’Erik ten Hag a été marqué par une préparation ratée, notamment une lourde défaite face aux jeunes de Flamengo (1-5). En championnat, le coach n’a pas réussi à redresser la barre : une défaite contre Hoffenheim suivie d’un nul face au Werder Brême ont scellé son sort. Le Néerlandais, désabusé, a dénoncé dans un communiqué un manque de confiance et de temps pour construire une nouvelle équipe après le départ de plusieurs cadres durant l’été.
Un climat de méfiance permanent
Selon la presse allemande, les tensions étaient déjà palpables en interne. Le recrutement de Lucas Vázquez, opéré sans consultation de l’entraîneur, aurait accentué les divergences. Pour Ten Hag, cette relation avec la direction « n’a jamais été basée sur la confiance mutuelle », un constat amer qui traduit le fossé creusé entre le banc et les dirigeants.
La direction assume un choix radical
Face aux critiques, Simon Rolfes, directeur du football du Bayer, a justifié ce limogeage éclair. Selon lui, la décision avait été mûrie avant même le dernier match. « Nous sentions que les choses prenaient une mauvaise direction. Mieux valait agir tôt, pendant la trêve internationale, plutôt que laisser la situation empirer », a-t-il déclaré. Reconnaissant une erreur de casting, le club préfère trancher vite pour protéger son projet. Une explication directe, qui illustre la volonté du Bayer de maintenir un cap clair malgré les secousses.