Le saviez-vous ? Jean-Jacques N’Domba, recordman de précocité à la CAN

Par N .M
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Le 7 mars 1974, le Congo affrontait la Guinée (1-1) lors de la CAN. Ce jour-là, un certain Jean-Jacques N’Domba, âgé de seulement 13 ans, 8 mois et 23 jours, entrait dans l’histoire en devenant le plus jeune buteur de la Coupe d’Afrique des Nations. Passé plus tard par l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais, l’attaquant congolais reste, cinq décennies plus tard, inégalé dans ce domaine. Un record qui témoigne à la fois de son talent précoce et de l’audace de son sélectionneur.

Aucun joueur ne s’est approché de son record depuis

Malgré les générations de prodiges qui ont brillé à la CAN, aucun n’a pu détrôner Jean-Jacques N’Domba. Le deuxième plus jeune buteur, Bala Ali du Nigeria, a marqué à 15 ans, 6 mois et 27 jours en 1984, soit près de deux ans plus tard dans l’âge. Ce fossé montre à quel point le record de N’Domba est exceptionnel. Les conditions de jeu, le niveau physique requis et la pression de l’événement rendent cette performance quasiment irréalisable dans le football moderne.

Un but qui a marqué l’histoire du football africain

Le but de N’Domba n’a pas seulement permis au Congo d’égaliser face à la Guinée, il est aussi devenu un symbole de la jeunesse triomphante en Afrique. Son exploit est souvent cité aux côtés d’autres précocités célèbres comme celles de Shiva N’Zigou (16 ans) ou Mohamed Kallon (16 ans) qui ont marqué leurs éditions respectives. Mais aucun d’eux n’a réussi à battre ce record vieux de plus d’un demi-siècle, ce qui le rend encore plus mythique dans les annales du football africain.

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