Julian Draxler n’a toujours pas digéré son départ du PSG

Par N .M
3 min de lecture

Aujourd’hui joueur d’Al-Ahli SC au Qatar, Julian Draxler revient sur la fin compliquée de son aventure au Paris Saint-Germain. Arrivé lors du mercato hivernal 2017 et parti en 2022, l’international allemand de 31 ans explique que la décision du club de l’écarter du groupe professionnel l’a profondément touché. Entre attachement sincère pour Paris, incompréhension sportive et acceptation tardive, l’ancien milieu offensif retrace une page de sa carrière qu’il juge encore « difficile à avaler ».

Un attachement réel au PSG et à la ville

Durant plus de cinq ans, Draxler a vécu le quotidien d’un vestiaire de stars, soulevé des trophées nationaux et découvert l’exigence d’un club visant chaque saison les sommets européens. Au-delà des titres, l’Allemand insiste sur le lien affectif tissé avec le PSG et avec Paris, où il dit s’être senti chez lui. Pour lui, le club n’était pas seulement un employeur : c’était un environnement dans lequel il s’épanouissait, avec une culture, un public et un cadre de vie qu’il appréciait. Cette dimension émotionnelle explique en partie la dureté du choc lorsque son rôle s’est réduit, puis lorsque la direction a décidé de l’écarter du projet sportif.

Le « loft » vécu comme une mise à l’écart brutale

La bascule s’opère lorsque Draxler est placé dans le fameux « loft », ce groupe parallèle réservé aux éléments poussés vers la sortie. Ne plus s’entraîner avec l’équipe première a été, dit-il, la partie la plus douloureuse du processus. Il estime qu’il pouvait encore contribuer sur le terrain et ne se jugeait pas inférieur à certains concurrents directs. Cette dissonance entre son ressenti et les choix de l’état-major a nourri frustration et blessure d’ego. Draxler reconnaît toutefois que, dans un club de cette taille, les décisions sont prises dans l’intérêt collectif et qu’il n’entrait plus, à ce moment-là, dans les plans définis par la direction sportive.

Entre respect maintenu et nouvelle étape au Qatar

Malgré l’amertume, Draxler refuse d’alimenter la polémique. Il dit conserver du respect pour le PSG et admettre, avec le recul, que ce genre d’épisode fait partie d’une carrière de haut niveau. Son départ a ouvert un nouveau chapitre à Al-Ahli SC, où il retrouve du temps de jeu et un rôle central. Cette transition lui a permis de digérer, progressivement, la fin de son histoire parisienne sans renier l’affection qu’il porte encore au club et à la capitale. Pour l’Allemand, l’enjeu est désormais de prolonger sa relance au Qatar tout en laissant, à Paris, l’image d’un professionnel resté digne dans l’adversité.

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