La FIFA envisage de transformer le rythme de la Coupe du Monde des Clubs en l’organisant tous les deux ans à partir de 2029, au lieu de tous les quatre ans comme c’est le cas actuellement. Cette initiative, rapportée par The Guardian, reflète la volonté de certains grands clubs européens d’inscrire ce tournoi prestigieux plus régulièrement dans le calendrier mondial, tout en maximisant ses retombées financières.
Une pression des clubs européens pour un tournoi plus fréquent
Dès le mois de juin, l’idée de raccourcir l’intervalle entre deux éditions a été évoquée, sous l’impulsion de clubs comme le Real Madrid. Des équipes non qualifiées pour l’édition 2025, telles que le FC Barcelone, Liverpool ou Manchester United, soutiennent également ce projet. Ces clubs sont attirés par les gains financiers importants que peut générer la compétition et souhaitent voir le tournoi devenir un rendez-vous plus régulier.
Des revenus colossaux pour les clubs participants
La Coupe du Monde des Clubs représente un enjeu économique majeur pour les équipes en lice. À titre d’exemple, Chelsea, vainqueur de l’édition précédente contre le PSG (3-0), a empoché 98 millions d’euros de prize money. Une fréquence accrue du tournoi permettrait donc aux clubs participants et aux sponsors de bénéficier de recettes plus régulières, tout en accroissant la visibilité et le prestige de la compétition à l’échelle mondiale.
Une expansion du format pour inclure davantage d’équipes
Si le calendrier est déjà planifié jusqu’en 2030, la FIFA envisage également d’élargir le format futur du tournoi. Actuellement limité à 32 équipes, le championnat pourrait passer à 48 clubs, afin d’intégrer un plus grand nombre d’équipes et de conférer un caractère encore plus international à la compétition. Cette évolution viserait à renforcer l’attractivité sportive et économique de la Coupe du Monde des Clubs.
En résumé, la FIFA réfléchit à un calendrier plus fréquent et à un format élargi pour la Coupe du Monde des Clubs. Ces changements pourraient transformer profondément le paysage du football mondial, en offrant aux grands clubs européens des opportunités sportives et financières accrues tout en impliquant un plus grand nombre d’équipes sur la scène internationale.