L’avenir de Davide Ancelotti pourrait bien s’écrire sous le soleil de Rio. À 35 ans, le technicien italien est en discussions avancées avec Botafogo, désireux de relancer sa saison après l’éviction de Renato Paiva. Un contrat courant jusqu’en décembre 2026 serait sur la table pour celui qui n’est autre que le fils du sélectionneur du Brésil, Carlo Ancelotti.
Un nom prestigieux et une expérience solide
Si son nom est intimement lié à une légende du football mondial, Davide Ancelotti s’est fait un chemin propre en tant qu’adjoint. Depuis 2016, il a accompagné son père dans plusieurs projets de haut niveau : du Bayern Munich au Real Madrid, en passant par Naples et Everton. Il s’est notamment distingué par ses compétences tactiques et son sens du détail, contribuant à des succès majeurs comme la Liga ou la Ligue des champions avec le Real. Son passage récent dans le staff de la Seleção brésilienne marque un nouveau virage dans sa carrière, avec désormais l’opportunité de voler de ses propres ailes.
Botafogo veut tourner la page Renato Paiva
Le club carioca cherche à rebondir rapidement après une élimination frustrante contre Palmeiras en Coupe du monde des clubs. La défaite en prolongation (0-1) a été fatale à Renato Paiva, remercié le 30 juin dernier. Le profil de Davide Ancelotti semble séduire les dirigeants, à la recherche d’un entraîneur jeune, ambitieux et porteur d’un projet structuré. L’idée de voir le fils de Carlo poursuivre l’aventure au Brésil, en parallèle de son père à la tête de la Seleção, ajoute une dimension symbolique à ce possible transfert.
Un défi inédit pour Davide Ancelotti
Si les négociations aboutissent, ce serait la première véritable aventure de Davide en tant qu’entraîneur principal. Un défi de taille dans un environnement exigeant, mais aussi une occasion unique de prouver sa valeur à la tête d’un club historique. Son installation au Brésil, dans un pays où son père est déjà une figure centrale du projet national, pourrait faciliter son adaptation. Une page est peut-être en train de s’écrire à Botafogo, avec un nom familier sur la couverture.
