Après un match nul arraché de justesse face à l’Inter Miami (2-2), Palmeiras s’est assuré la première place de son groupe en Coupe du Monde des clubs. Si la performance n’a pas totalement convaincu, l’entraîneur du Verdão, Abel Ferreira, a salué la réaction de ses joueurs en seconde période. Avant un huitième de finale très attendu face à Botafogo, le technicien portugais a livré une analyse sans langue de bois… avec une comparaison aussi originale que percutante.
Une première période ratée… et assumée
En conférence de presse, Abel Ferreira n’a pas cherché d’excuses : « Nous avons mal pressé, laissé trop d’espace à leurs joueurs les plus dangereux et raté notre plan de jeu en première période », a-t-il reconnu.
Face à une équipe de l’Inter Miami bien organisée, menée par Messi, Busquets, Suarez et Segovia, Palmeiras a souffert dans l’impact et la gestion des transitions. L’entraîneur a pris la responsabilité de ce mauvais départ : « Je n’ai pas su aider mes joueurs à bien défendre, le positionnement n’était pas bon. »
Ferreira, une réaction collective saluée
Au retour des vestiaires, Palmeiras a montré un tout autre visage. Les entrées de Mauricio et Paulinho ont été décisives, permettant à l’équipe de revenir au score. « Ces jeunes ont changé la dynamique. Je tiens à saluer leur impact et l’état d’esprit de l’équipe, qui n’a jamais abandonné », a insisté Ferreira. Le coach portugais a souligné l’importance d’avoir atteint les playoffs sans suspension et avec un groupe en bonne santé.
Botafogo, un adversaire redouté et respecté
En huitièmes, Palmeiras affrontera Botafogo dans un duel 100 % brésilien. Abel Ferreira s’attend à une confrontation tendue et spectaculaire : « Ce sera comme une course de Formule 1 sous la pluie : intense, imprévisible, exigeante. »
Il n’a pas manqué de louer les progrès de Botafogo, renforcé depuis l’arrivée de John Textor à sa tête, et qui s’est illustré par une victoire de prestige contre le PSG. « C’est formidable de voir deux clubs brésiliens en playoffs. Ce match sera une vraie bataille entre rivaux avec les mêmes ambitions. »